• lambert2.jpgDans le numéro 77 de l’Orne Magazine paru en octobre 2009, le conseil général signale que les particuliers font partie de la très grande majorité qui utilise des pesticides et des désherbants et que l’activité agricole ne serait responsable que de la présence de nitrates dans les cours d’eau.

    Pourquoi la très importante responsabilité des activités agricoles dans la cause des pollutions diffuses des eaux superficielles de l’Orne par les pesticides est-elle totalement passée sous silence ? a demandé jean Paul Picard au nom de Perche Avenir Environnement par courrier adressé à Alain Lambert, président du Conseil Général.

    En réponse, Alain Lambert insiste sur la mise en place d’une politique « zéro pesticide » pour l’entretien de la voirie départementale et de espaces verts.

    A l’heure où l’Europe se penche sur les « cocktails chimiques », les pulvérisateurs ont encore de beaux jours pour épandre « leurs bienfaits » sur nos collines percheronnes.

     

    « Bel exemple de langue de bois politique ! » s’indigne Jean Paul Picard. « Non seulement on raconte n'importe quoi pour amuser le chaland ( cf alinea 4) mais surtout on affirme là ce qu'il n'était pas dans l'article incriminé (cf alinea 5) !!

    Les beaux parleurs ont toujours raisons... Mais nous ne nous laissons pas abuser pour autant » !

     

    Cliquer sur la réponse du Conseil Général ci-dessus pour lire la réponse d’Alain Lambert.

     


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  • coktail_chimique.jpg Mardi 22 décembre à Bruxelles, le Conseil Environnement s’est dit " conscient que les êtres humains, les animaux et les plantes sont exposés à de nombreuses substances différentes provenant de sources et suivant des voies différentes, et que, selon des études récentes, les effets de la combinaison de ces produits chimiques, dont la toxicité reproductive et d'autres effets nocifs des perturbateurs endocriniens, peuvent avoir de graves répercussions sur la santé humaine et sur l'environnement ".

    Le Conseil attend avec intérêt "le rapport de la Commission sur la mise en oeuvre de la stratégie communautaire concernant les perturbateurs endocriniens et l'examen du plan d'action de l'UE pour l'environnement et la santé, d'ici 2010".

    Le Conseil invite également "à prêter une attention particulière au principe de précaution et aux risques potentiels liés à l'exposition conjuguée aux substances chimiques lors de l'élaboration de futures propositions, notamment en évaluant la nécessité d'adopter des mesures de gestion des risques pour protéger l'environnement et la santé humaine".

     

    Perche Avenir Environnement rappelle que de nombreuses études témoignent des effets sanitaires des perturbateurs endocriniens et estime que les évaluations de risques effectuées à l'heure actuelle sur chaque produit sont insuffisantes pour identifier les effets combinés des produits.

    La Commission doit donc émettre en 2010 une recommandation concernant les combinaisons de produits chimiques affectant les hormones et proposer en 2011 des modifications à la réglementation actuelle pour l'ensemble des produits chimiques.

    Mais au même titre que d’autres associations, PAE regrette des délais trop longs. Il est urgent de mettre en œuvre des mesures immédiates.

    " La date limite de remise de ce rapport par la Commission a été reportée à 2012, ainsi il faudra encore attendre des années avant que les amendements nécessaires à la législation actuelle soient discutés. Compte-tenu des données scientifiques et des risques pesant sur la santé, un tel délai est inacceptable ".

    Conclusions du Conseil - Effets de la combinaison de produits chimiques

     

     

     


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  • ogm02.jpg

    La culture du maïs OGM MON 810 du semencier américain Monsanto présente plus d'inconvénients que d'avantages, estime le Haut conseil des biotechnologies (HCB) dans un avis publié le 22 décembre 2009.

    Le Haut Conseil des Biotechnologies vient donc de rendre l’avis de son Comité Scientifique (CS) et la recommandation de son Comité Economique Ethique et social (CEES) sur le maïs MON810 de la société MONSANTO.

    L'analyse de France Nature Environnement (FNE) :

    C’est ce maïs, qui produit en lui-même un insecticide, qui a fait l’objet d’une clause de sauvegarde par le gouvernement français, interdisant sa culture sur le territoire national.

     

    D’emblée, l’avis met en exergue les profondes faiblesses scientifiques du dossier, dont, notamment, celles concernant les tests statistiques… c'est-à-dire la base de l’évaluation toxicologique et de l’équivalence en composition et capacité nutritionnelle par rapport à un maïs conventionnel.

    Le HCB rappelle que, suite à la question écrite posée à ce sujet par l’ex-députée européenne Monica Frassoni à la Commission Européenne, à savoir : « La Commission peut elle certifier que le maïs transgénique MON810 n’est pas toxique, au risque statistique près… » - ce qui est tout de même le minimum requis pour délivrer une autorisation - « l’AESA ne fournit pas de réponse sur ces points ». Ce sont les termes, très clairs, de l’avis du HCB.

     

    Dès lors, une question se pose, que le CEES formule explicitement : « l’AESA disposant des données brutes du pétitionnaire et ayant eu le temps nécessaire pour les traiter, le CEES s’interroge sur les raisons pour lesquelles elle n’a pas répondu à la question de savoir si les tests pouvaient ou non, scientifiquement, servir de base à son avis, favorable, concernant le renouvellement du MON810 ».

    Pour le non renouvellement du MON810

    Pour Frédéric Jacquemart, copilote de la mission biotechnologie de FNE : « Dans ces conditions, il serait difficile de comprendre et d’admettre que le MON810 soit à nouveau autorisé, alors même qu’on ne peut pas, scientifiquement, se prononcer sur sa possible toxicité. Une autre question, majeure, devra être posée : comment l’AESA, en charge de l’évaluation du dossier OGM au niveau européen, a pu conclure de manière manifestement infondée que le MON810 était aussi sain et nutritif qu’un maïs conventionnel. Dans ce contexte d’incertitude scientifique et de manque de données, une attitude raisonnable s'impose ».

    Pour Arnaud Gossement, porte-parole de FNE : « L’avis du HCB est clair : les études relatives aux risques du MON 810 sont insuffisantes. Le château de cartes construit par les amis des OGM s’effondre : aucune conclusion sérieuse en faveur des OGM ne peut être tirée tant que l’état des connaissances scientifiques n’aura pas progressé ».

    Lylian Le Goff, copilote de la mission biotechnologie de FNE, ajoute : « Nous demandons au Gouvernement de prendre une position claire contre le renouvellement de cet OGM. Au-delà, il nous semble que les leçons du dossier MON 810 devraient être tirées pour tous les OGM : il est inacceptable que pour des intérêts mercantiles, une technologie ait été développée sans le recul nécessaire ».

     

    Publication de l’avis de l’AFSSA et du HCB sur le maïs MON810

     

     

     


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  • ogmjenveuxpas.jpg Le Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique (CRIIGEN) a récemment contre expertisé les tests confidentiels de Monsanto ayant permis la commercialisation de trois OGM.

    Le CRIIGEN rappelle d’une part qu’il « n’est pas anti-OGM, ni contre le génie génétique sur les plantes », mais dénonce « le laxisme volontaire des évaluations sanitaires et environnementales des OGM agricoles commercialisés, c’est-à-dire des plantes qui contiennent des résidus de pesticides nouveaux tolérantes au Roundup, ou productrices d’insecticides Bt modifiés »

     

    D’après l’étude publiée dans l’International Journal of Biological Sciences :

    « Pour la première fois au monde, les tests confidentiels de Monsanto qui ont permis les autorisations internationales de trois OGM commercialisés ont été contre expertisés par des chercheurs du CRIIGEN, de l’Université de Caen et Rouen.
    Ces OGM produisent des insecticides (MON810, MON863) ou absorbent le désherbant Roundup (NK603).

    Ils entrent déjà dans certains aliments des animaux et des humains.


    Cette publication internationale montre des effets particuliers liés à la consommation de chaque OGM, différents selon le sexe et la dose. Ils sont associés aux foies et aux reins, les principaux organes réagissant lors d'une intoxication alimentaire chimique.
    D’autres effets touchent le coeur, les surrénales, la rate et les globules sanguins.
    Des tests aussi courts et avec si peu d’animaux étudiés par groupe (10) ne peuvent pas apporter des preuves finales de toxicité ou d’innocuité, ils sont cependant assez inquiétants pour réclamer que des études soient refaites sur une durée plus longue, sur plusieurs espèces et générations avec un nombre d’individus garantissant une puissance suffisante des tests statistiques.
    En attendant les résultats de telles études, l’importation et la culture de ces OGM doit être fermement interdite.

    Le CRIIGEN dénonce les avis précédents de l'EFSA, de l'AFSSA et de la CGB, comités européen et français de sécurité des aliments, qui se sont prononcés sur l'absence de risques sur ces tests de 90 jours seulement, pour lesquels ils n'ont pas analysé eux-mêmes dans le détail les statistiques.


    Le CRIIGEN souligne à présent le conflit d’intérêt et l’incompétence de ces comités pour contre expertiser la présente publication ; parce qu'ils se sont déjà prononcés positivement sur les mêmes tests en négligeant les effets secondaires ».

     


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