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    Perche Avenir Environnement (PAE) a été alerté pour la destruction de haies à l’aide de produit(s) chimique(s) dans le secteur du Perche Eurélien touchant les communes de St Denis d’Authou, Coudreceau et Marolles les Buis.Certaines de ces haies sont classées !

    PAE a déposé plainte contre X pour atteinte à l’environnement.

    Ces faits caractérisent une infraction aux dispositions légales et réglementaires de la protection de l'environnement pouvant entraîner des préjudices écologiques dont l'importance et la nature sont aujourd'hui inconnus, notamment sur le plan de la protection des paysages, sur le plan de la protection de la faune et de la flore vivant dans les haies touchées, et enfin des conséquences éventuelles sur les eaux et les nappes phréatiques se trouvant sur le périmètre des haies atteintes.

     

    Aussi accablant, un autre témoignage nous est parvenu pour la destruction de haies au défoliant quelque part entre Verrières, Bellou et Boissy.

     

    À Ceton, ce sont les trognes bordant un chemin creux qui ont été … rasées !haies-eure

     

    Pourquoi ces destructions alors que dans le cadre du bilan de santé de la PAC, la conditionnalité des aides aux exploitants agricoles, a été modifiée ?

    Ces conditionnalités tiennent compte notamment du maintien des particularités topographiques !

     

    À suivre dans un prochain article...


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    Composées de variétés de la région, les haies du Perche sont vivantes. Elles sont le refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales. Elles offrent le gite et le couvert à de nombreuses espèces d’oiseaux, et lorsqu’ils ne s'éloignent plus du jardin, on peut facilement se passer du pulvérisateur !

    Le maintien d’un couvert herbacé au pied de la haie peut fournir les matériaux pour la construction des nids et abrite également de nombreuses larves d’insectes.


    La ligue pour la protection des oiseaux (LPO) préconise le maintien du lierre, qui « apporte une structure supplémentaire et tisse un lien entre les différentes strates. De plus, sa floraison et sa fructification décalée (automne et hiver) fournit de la nourriture aux oiseaux lorsque celle-ci se fait rare. N’étant pas un parasite, il n’abîme pas ou n’étouffe pas les arbres sur lesquels il grimpe. Il peut devenir dominant sur des arbres en mauvais état sanitaire ».

    De la même façon, « ronce, clématite et chèvrefeuille sont très bénéfiques à la biodiversité et n’affectent pas la santé des arbres et arbustes sur lesquels ils s’appuient pour pousser.

    La présence de ces végétaux ou celle de fleurs sauvages et herbes poussant au pied de la haie, dissimulent les nichées vis à vis des prédateurs ».
    En hiver, les haies sont aussi des sites de nourrissage pour les oiseaux.

     

     

    Mais alors, quand et comment entretenir la haie ?

    Ne pas tailler les haies durant la saison de nidification, c’est à dire du mois de mars au mois d’août.

    Pour respecter la faune vivant dans les haies et éviter des problèmes sanitaires aux arbres, la LPO préconise « dintervenir entre novembre et février (taille de la haie et fauche du pied de haie).
    La taille douce (au sécateur, au lamier à scies ou à couteaux) évite les blessures aux arbres et arbustes, permet le ramassage du bois et favorise la cicatrisation des plaies. La taille au broyeur (type épareuse) est adaptée pour les jeunes pousses inférieures à 2 cm de diamètre et doit se faire tous les ans. Au-delà, elle éclate les branches, ce qui entraîne un mauvais état sanitaire de la haie. On veillera à conserver la largeur du buisson lors de la taille (trois mètres au minimum). La taille par le sommet empêche le bon développement des arbres et arbustes et diminue leur intérêt ».

     


     


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  • nucle2.jpg« La gestion des déchets nucléaires nécessite de développer un effort d’explication : pour 60 à 70 % des Français, il s’agit de l’argument le plus convaincant contre le nucléaire ». Extraite du rapport Roussely, cette constatation n’est pas suivie de propositions, si ce n’est « d’établir un portail Web national, animé par le nouveau Ministère de l’Energie, qui mettrait à disposition des informations fiables et multiples. Parallèlement, il est proposé de lancer un programme national d’éducation à l’énergie et aux métiers de la filière énergie, en milieu scolaire, dès l’école primaire »….

    Peut-être dans le cadre de l’éducation à l’environnement ? Étant entendu qu’aujourd’hui nos dirigeants considère le nucléaire comme une énergie propre…
    MJF Flahault

     

    De la mine aux déchets (FNE)

    L'uranium que nous utilisons vient du monde entier, sauf de la France. Au Niger, les conditions d'extraction par AREVA sont scandaleuses pour la santé des populations. En France, AREVA – COMURHEX traite le quart du nucléaire mondial dans son usine à Narbonne et rejette les sous-produits dans des bassins à l'air libre. Après passage dans un réacteur, la France est un des rares pays à s'être lancé dans le retraitement du combustible. La raison est historique : la récupération du plutonium pour la bombe. Depuis, on lui a cherché et trouvé un autre usage dans les combustibles des réacteurs civils en mixant uranium et plutonium et en utilisant un peu d'uranium appauvri.

    Mais le retraitement est une impasse. Même en envoyant des déchets en Russie, même en qualifiant de « matière », des déchets dont on dit qu'ils serviront plus tard, il ne permet d'économiser qu'autour de 10% d'uranium au prix d'un risque supplémentaire considérable : les milliers de tonnes de combustibles entreposés à La Hague (pour mémoire, ce site est le seul qui a vu son espace aérien protégé après 2001, un avion sur la Hague ferait des dégâts inimaginables).

    Et la question des déchets n'est toujours pas réglée : ni les déchets hautement radioactifs à vie longue dont le rapport Roussely dit qu'il faut accélérer la démarche pour l'enfouissement, ni les déchets moyennement radioactifs à vie longue pour lesquelles aucune solution n'est en vue, sans compter la quantité phénoménale de déchets qui vont émerger du démantèlement ! Aucune industrie dangereuse n'a été autorisée à se développer à une telle échelle sans avoir au préalable trouvé une solution pour les déchets. Encore une spécificité du nucléaire !

    Lire la suite… http://fne.asso.fr/fr/deluge-nucleaire-au-cur--de-lete-.html?cmp_id=33&news_id=1751&vID=

     

    Rendu public sous forme de synthèse, le rapport Roussely sur l'avenir de la filière française du nucléaire civil fait (selon notre fédération France Nature Environnement), feu de tout bois :

    http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/Synthese_ROUSSELY.pdf

    minusrouge.gif Il propose de sortir la politique énergétique du MEEDDM pour en faire un Ministère à part entière, rattaché au Premier Ministre avec une direction dédiée au nucléaire.

    minusrouge.gif Il met en garde contre l'ASN qui donne des avis de façon un peu trop indépendante : « L’exercice du droit et du devoir de communication de l’ASN concerne des sujets complexes et est particulièrement délicat. Il convient d’éviter que des événements de portée très limitée conduisent à jeter une suspicion injustifiée sur l’ensemble d’une technologie. »

    minusrouge.gif Il suggère que la France se dote d'une gamme de réacteurs nucléaires diversifiés à proposer à l'exportation en évitant d'en rajouter sur la sécurité : « La seule logique raisonnable ne peut pas être une croissance continue des exigences de sûreté. »

    minusrouge.gif Il suggère de chercher à prolonger la durée de vie des centrales jusque 60 ans

    Il ne manque qu'une seule chose dans le rapport : la date du prochain accident grave !

     


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  • carotteb.jpg Après évaluation par l’Agence européenne de sécurité sanitaire (AESA), la Commission Européenne (CE) a autorisé en mars 2010, une pomme de terre OGM. « l’Amflora », enrichie en amylopectine, pour l’industrie du papier et l’alimentation animale, mais aussi avec une tolérance pour l’alimentation humaine en cas de contamination. Le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) français, composé de son Comité scientifique (CS) et de son Comité économique, éthique et social (CEES), vient de rendre son avis le 28 juillet 2010.

     

    Pour Lylian le Goff, copilote de la Mission biotechnologies de France Nature Environnement (FNE), « il ressort de cet avis des arguments scientifiques et juridiques qui font apparaître Amflora comme inutile, n’ayant pas fait la preuve de son innocuité et illégale ».

    Et de préciser que « au-delà de ce dossier, c’est bel et bien la non crédibilité des instances européennes en matière d’évaluation des OGM que FNE dénonce une nouvelle fois pour exiger, au minimum, une refonte des procédures d’évaluation des OGM ».

     

    Commentaire de Jean Paul Picard, de Perche Avenir Environnement : « L' Hyperlaxisme de la CE et du Gouvernement français persiste... évidemment et uniquement en faveur des lobbies !

    Autre exemple évoqué dans "le Canard" du 21 Juillet sous la rubrique "Conflit de canard" et sous le titre de "Plein les mirettes ! ": le "pôle de compétitivité" Végépolys d' Angers emploie une douzaine de chercheurs, alors qu'on manque de chercheurs dans la recherche publique sur des thèmes de santé et/ou d'environnements essentiels sinon vitaux ! »

    Finalité, « pour trouver d'autres couleurs aux carottes ! et cela bien sûr, pour le seul bénéfice d'intérêts privés ( Vilmorin, Limagrain etc...). Ce programme "Pigments carottes" d'un budget de 320 000 euros est financé par l'Etat au titre des "pôles de compétitivité" créés par Chirac et reconduits par Sarkozy, et par le Conseil Régional des Pays de la Loire à hauteur de 20 % ».

     

    Voir les arguments allant à l'encontre de l’autorisation accordée à Amflora par la CE !

     

     


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