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Octobre 2011, le Commissariat Général au Développement Durable vient de publier le « Bilan de présence des micropolluants dans les milieux aquatiques continentaux » pour la période 2007-2009.
Le rapport indique que des pesticides ont été détectés dans 91 % des points de suivi de la qualité des cours d’eau français, 75 % des points de suivi des plans d’eau et 70 % des points de suivi des eaux souterraines.
Il s’agit essentiellement d’herbicides ou de molécules provenant de la dégradation de ces derniers. On retrouve des substances comme l’atrazine couramment utilisée en France sur les cultures de maïs entre 1960 et 2001, date de son interdiction. Cette substance était classée dangereuse pour l’environnement, très toxique pour les organismes aquatiques, et pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique.
D’autre part, l’atrazine faisait partie des substances et préparations qui présenteraient ou pourraient présenter un risque immédiat ou différé pour une ou plusieurs composantes de l’environnement. L’atrazine déséthyl est présente sur 52 % des points d’eaux souterraines, contre 38 % pour l’atrazine.La présence du glyphosate (Roundup) et de l’AMPA son produit de dégradation sont fortement quantifiés et généralisés dans les eaux superficielles.
La France Agricole témoigne également sur la qualité des eaux : http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/qualite-des-eaux-les-pesticides-detectes-dans-une-majorite-des-points-de-suivi-sur-2007-2009-cgdd-49052.html
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Dans son arrête du 15 septembre 2011 , la cour d'appel de Montpellier ordonne à l’opérateur SFR de procéder à l'enlèvement d'une antenne relais de téléphonie mobile implantée sur le territoire de la commune de Montesquieu des Albères dans les Pyrénéens Orientales.
Dans cette commune de 1 142 habitants en 2007, le principe de précaution édicté par l'article 110-1 du Code de l'environnement « selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles » a prévalu grâce à la ténacité de 26 plaignants qui ont estimé que la proximité de l'antenne présentait « un risque grave pour leur santé et celle de leurs enfants ».
SFR a 6 mois pour démonter un pylône de 12 mètres de haut implanté à 80 mètres de deux maisons de plaignants et une centaine de mètres de trois autres. Et ce malgré une argumentation qui disait que les émissions étaient en deçà des normes françaises (41 v/m).
Plus de détails sur : http://www.reglementation-environnement.com/27120-Antenne-relais-Montesquieu-des-Alberes-SFR.html
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