• Fortuna, Amadea et Modena, premières pommes de terre génétiquement modifiées destinées à l'alimentation humaine, n'arriveront probablement jamais dans vos assiettes. Le groupe chimique allemand BASF, qui les a développées, a annoncé mardi 29 janvier 2013 avoir décidé de retirer ses demandes d'autorisation de commercialisation dans l'Union européenne.
    Suite sur France TV Info... 

    BASF avait bataillé une décennie durant pour obtenir en 2010 l'autorisation de commercialiser dans l'Union européenne Amflora, pomme de terre OGM renforcée en amidon destinée à un usage industriel, pour finalement essuyer un échec commercial.
    Suite sur Le Monde...

    Entre ironie et contradiction :

    OGM: de six à huit mois requis en Belgique contre 11 "faucheurs volontaires"
    BRUXELLES (AFP) - Des peines de six mois avec sursis à huit mois ferme ont été requises mardi à l'encontre de onze militants anti-OGM qui avaient tenté de détruire un champ de pommes de terre génétiquement modifiées en Belgique, au cours d'une audience aux allures de manifestation.
    Suite sur Sciences et Avenir... 

     

    La philosophie de Monsanto en musique !

     


    votre commentaire
  • Jusqu’au 30 avril 2013, des consultations publiques sur l’eau et les milieux aquatiques sont organisées par les agences de l’eau et leurs comités de bassin.

    Elles portent sur les enjeux de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques dans les grands bassins hydrographiques de France métropolitaine (questions importantes, calendrier et programme de travail pour la révision des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux).

    La réflexion sur les enjeux (questions importantes) est une étape clé de l’élaboration de la stratégie pour l'eau et les milieux aquatiques de 2016 à 2021. L’échéance paraît éloignée mais identifier, dès maintenant, les enjeux essentiels et les principaux défis à relever permettra de mieux la préparer.

    Des enjeux majeurs concernent tout le territoire national, d’autres marquent plus particulièrement notre bassin Loire-Bretagne.

    Votre avis compte, merci de prendre quelques instants pour remplir le questionnaire en cliquant sur cette ligne.

     


    votre commentaire
  • Nous vous invitons à signer la pétition de l’UNAF – Générations Futures avant le 31 janvier 2013.

    A cette heure il manque encore 368 signatures….

    Interdisez les insecticides néonicotinoïdes pour sauver les Abeilles !Le syndicat UNAF, c'est  : 22 000 apiculteurs, une revue apicole : "Abeilles et Fleurs",
    un thème : L'abeille, sentinelle de l'environnement, une vigilance vis à vis des produits phytosanitaires et des OGM, des actions régulières pour la préservation de la faune pollinisatrice, de la biodiversité et de l'environnement, une base de données d'articles techniques, sanitaires, économiques, une librairie en ligne proposant de nombreux ouvrages sur l'apiculture, la flore, la santé, l'apithérapie, la biologie de l'abeille, la gastronomie, etc...

    Les abeilles du monde entier sont en train de mourir, et leur disparition menace la chaîne alimentaire et la biodiversité. Parmi les causes de cette disparition, certains pesticides toxiques. L'Europe pourrait enfin décider de les interdire, si nous agissons vite.

    Pour la première fois, l'agence Européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient en effet de publier un avis condamnant 3 de ces pesticides (1) en mettant en évidence les risques qu'ils font peser sur les abeilles. Cet avis confirme ce que nous, apiculteurs, citoyens, associations, dénonçons depuis des années.

    Mais sous la pression des industriels des pesticides, les autorités européennes pourraient décider de ne pas suivre cet avis et de ne pas prendre de mesures fortes, à savoir une interdiction pure et simple de ces pesticides dangereux. Elles doivent se prononcer sur le sujet le 31 janvier prochain.

    Il ne nous reste donc que quelques jours pour demander à l'Union Européenne d'interdire ces pesticides sans délai. Lançons une grande mobilisation citoyenne partout en Europe pour montrer à l'UE que cette fois il est temps d'agir pour sauver les abeilles.

    Merci de signer et de faire suivre ce message à tous.

    (1) pesticides dits "néonicotinoïdes". Plus d'informations sur l'avis de l'EFSA: http://www.maxisciences.com/abeille/l-efsa-confirme-que-des-pesticides-tuent-les-abeilles_art28330.html


    votre commentaire
  • Les dérogations à la distribution de l’eau dans l’Orne font actuellement couler beaucoup d’encre, notamment dans Ouest-France paru mercredi 23 janvier.

    Questionné sur la problématique, Didier Soyer directeur du syndicat départemental de l’eau (SDE) explique que « l’eau est extrêmement contrôlée. D’abord par les fermiers (comme Véolia par exemple) et régulièrement par les autorités sanitaires qui effectuent des prélèvements ».

    - Sa réponse confirme la confiance accordée par le département aux sociétés privées qui se soucient davantage de leurs propres ressources que du combat contre les pollutions diffuses d’origine agricole (pesticides et plus particulièrement des herbicides), une ambition assignée par le Grenelle, aujourd’hui au point mort.

     

    Quelles sont les solutions préconisées ?

    Didier Soyer indique deux options : « rénover les usines de production d’eau existantes, ou, et c’est beaucoup plus coûteux et compliqué, construire une nouvelle usine ».

    - Sa réponse n’indique pas comment résoudre le problème à sa source, mais bien au contraire de traiter les eaux contaminées aux frais du contribuable. Pas question d’appliquer le principe de pollueur payeur !

    Pour preuve : une usine de 12 millions pour lutter contre l’atrasine !
    Ce pesticide interdit depuis 2003 « était présent dans l’eau de temps en temps à des doses très importantes » indique le président du syndicat intercommunal d’approvisionnement en eau potable du Houlme.

    Résultat, la nouvelle usine qui va remplacer les trois actuelles de Putanges, Poitel et Taillebois est un investissement qui représente environ 12 millions d’euros subventionnés à 40% par l’Agence de l’Eau et 30% par le Conseil Général.

    D’où proviennent les 40 % de l’Agence de l’Eau ?
    En très grande majorité de la redevance pollution domestique prélevée sur la facture d’eau des abonnés.

    FNE rappelle  que : Globalement, ce sont les particuliers qui paient au prix fort les pollutions dont ils ne sont pas les responsables ! Inversement, à l’origine de la plupart des pollutions de l’eau, les agriculteurs sont pourtant les moins incités à contribuer à la préservation de cette ressource !

    HuffingtonPost explique en octobre 2011 que : L’étude du Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable publiée fin septembre dernier révélait que le coût du traitement de la pollution des eaux liée à l’activité agricole était déjà compris entre 54 et 91 milliards d’euros par an.

    Ironie de la situation, toute la partie ouest de l’Orne est en déclarée « Zone vulnérable », et à ce titre se voit appliquer certaines mesures… pouvant comporter certains types de dérogations…

    Mais Didier Soyer le rappelle : les dérogations à la distribution, dont le besoin est signalé par l’Agence régionale de santé et qui sont autorisées par les préfectures « ne sont pas une fin en soi. La dérogation doit juste permettre à la collectivité d’avoir le temps de se retourner pour prendre toutes les précautions nécessaires. » Quant aux dépassements de certaines normes de façon ponctuelle, ils ne « mettent pas en danger la santé humaine ».

    Que veut dire de « façon ponctuelle » quand c’est à répétition ?

    Continuez de jouer avec les mots Monsieur Soyer, tant que l’usager contribuable continue de mettre la main au porte monnaie sans broncher…

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires