• HirondellesÀ leur retour de migration, certaines hirondelles n’ont pas retrouvé leur nid. Cet oiseau dépend beaucoup des constructions humaines pour sa nidification, mais la destruction volontaire et illégale de leurs logis pour éviter les salissures sur les façades comme la fermeture ou destruction des granges, des étables ou la rénovation du bâti ancien, réduisent à néant les efforts naturels de nos hirondelles pour maintenir leurs effectifs sur Le Perche.

    La sécheresse n’arrange rien, car pour construire un nouveau nid, l’hirondelle a besoin de boue.

     

    Toutes les espèces d’hirondelles et de martinets, des plus communes aux plus rares, bénéficient d'un statut juridique qui fait d'eux des oiseaux intégralement protégés. Il est donc interdit de porter atteinte aux individus, à leurs nids et à leurs couvées œufs et poussins, et tout auteur d’une infraction est passible d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende selon l’article L415-3 du Code de l’Environnement.

    Si le hasard ou les circonstances font de vous le témoin de destruction, vous pouvez préférer dans un premier temps, une démarche amiable avant de vous adresser notre association agréée PAE qui peut porter plainte auprès l’office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) comme elle l’a fait pour la destruction de haies, lieu d’habitation d’espèces protégées.

     

    Joignez de préférence par mail PAE, qui peut vous aider à établir la matérialité des faits constitutifs de l’infraction. À cet effet, nous vous invitons à prendre des photos des nids existants dans votre village. S’ils font l’objet d’une destruction, ce sera plus facile à prouver !

     

    Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. (De la même manière, les mésanges sont protégées).  

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021384277&dateTexte=&categorieLien=id 

     

    Article L411-1 du Code de l’Environnement :
    Sont interdits : La destruction ou l'enlèvement des œufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d'animaux de ces espèces ou, qu'ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur détention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006833715&cidTexte=LEGITEXT000006074220

     

    Article L415-3 du Code de l’Environnement :
    Est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende :

    1° Le fait, en violation des interdictions prévues par les dispositions de l'article L. 411-1et par les règlements pris en application de l'article L. 411-2:

    a) De porter atteinte à la conservation d'espèces animales non domestiques, à l'exception des perturbations intentionnelles ;

    b) De porter atteinte à la conservation d'espèces végétales non cultivées ;

    c) De porter atteinte à la conservation d'habitats naturels ;
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006176527&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=vig

     

    Directive 79/409/CEE du Conseil, du 2 avril 1979, concernant la conservation des oiseaux sauvages

    005:FR:HTML" target= "_blank">http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:1979:103005:FR:HTML

     

     


     


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  • champ-cocuelicots

    En 2006, le communiqué de la Commission Européenne titrait « Enrayer la diminution de la biodiversité à l'horizon 2010 et au-delà ».

    Cliquez ici pour lire le communiqué complet.

     

    En juillet 2010, les députés de la commission de l'environnement tirent la sonnette d’alarme et « regrettent vivement que l'objectif, fixé par l'Union européenne, d'enrayer la perte de biodiversité avant 2010 n'ait pas été atteint, et estiment que l’incapacité à enrayer cette perte est inacceptable, non seulement du point de vue éthique, mais aussi sous l’angle écologique et économique ».

    La Commission évalue aujourd’hui l’impact de la perte de la biodiversité, à quelque 50 milliards d'euros par an.

    Un nouvel objectif étant fixé pour 2020, la Commission invite (en outre) le public, les administrations publiques, les entreprises et la société civile à se prononcer sur la prochaine stratégie Européenne.

    La consultation est disponible jusqu’au 22 octobre 2010 en français en cliquant sur le lien ci-dessous :

    http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=biodecline&lang=fr

     

     

     


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  • haies-perche.jpg

    Perche Avenir Environnement (PAE) a été alerté pour la destruction de haies à l’aide de produit(s) chimique(s) dans le secteur du Perche Eurélien touchant les communes de St Denis d’Authou, Coudreceau et Marolles les Buis.Certaines de ces haies sont classées !

    PAE a déposé plainte contre X pour atteinte à l’environnement.

    Ces faits caractérisent une infraction aux dispositions légales et réglementaires de la protection de l'environnement pouvant entraîner des préjudices écologiques dont l'importance et la nature sont aujourd'hui inconnus, notamment sur le plan de la protection des paysages, sur le plan de la protection de la faune et de la flore vivant dans les haies touchées, et enfin des conséquences éventuelles sur les eaux et les nappes phréatiques se trouvant sur le périmètre des haies atteintes.

     

    Aussi accablant, un autre témoignage nous est parvenu pour la destruction de haies au défoliant quelque part entre Verrières, Bellou et Boissy.

     

    À Ceton, ce sont les trognes bordant un chemin creux qui ont été … rasées !haies-eure

     

    Pourquoi ces destructions alors que dans le cadre du bilan de santé de la PAC, la conditionnalité des aides aux exploitants agricoles, a été modifiée ?

    Ces conditionnalités tiennent compte notamment du maintien des particularités topographiques !

     

    À suivre dans un prochain article...


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  • biodiver01.jpg

    Composées de variétés de la région, les haies du Perche sont vivantes. Elles sont le refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales. Elles offrent le gite et le couvert à de nombreuses espèces d’oiseaux, et lorsqu’ils ne s'éloignent plus du jardin, on peut facilement se passer du pulvérisateur !

    Le maintien d’un couvert herbacé au pied de la haie peut fournir les matériaux pour la construction des nids et abrite également de nombreuses larves d’insectes.


    La ligue pour la protection des oiseaux (LPO) préconise le maintien du lierre, qui « apporte une structure supplémentaire et tisse un lien entre les différentes strates. De plus, sa floraison et sa fructification décalée (automne et hiver) fournit de la nourriture aux oiseaux lorsque celle-ci se fait rare. N’étant pas un parasite, il n’abîme pas ou n’étouffe pas les arbres sur lesquels il grimpe. Il peut devenir dominant sur des arbres en mauvais état sanitaire ».

    De la même façon, « ronce, clématite et chèvrefeuille sont très bénéfiques à la biodiversité et n’affectent pas la santé des arbres et arbustes sur lesquels ils s’appuient pour pousser.

    La présence de ces végétaux ou celle de fleurs sauvages et herbes poussant au pied de la haie, dissimulent les nichées vis à vis des prédateurs ».
    En hiver, les haies sont aussi des sites de nourrissage pour les oiseaux.

     

     

    Mais alors, quand et comment entretenir la haie ?

    Ne pas tailler les haies durant la saison de nidification, c’est à dire du mois de mars au mois d’août.

    Pour respecter la faune vivant dans les haies et éviter des problèmes sanitaires aux arbres, la LPO préconise « dintervenir entre novembre et février (taille de la haie et fauche du pied de haie).
    La taille douce (au sécateur, au lamier à scies ou à couteaux) évite les blessures aux arbres et arbustes, permet le ramassage du bois et favorise la cicatrisation des plaies. La taille au broyeur (type épareuse) est adaptée pour les jeunes pousses inférieures à 2 cm de diamètre et doit se faire tous les ans. Au-delà, elle éclate les branches, ce qui entraîne un mauvais état sanitaire de la haie. On veillera à conserver la largeur du buisson lors de la taille (trois mètres au minimum). La taille par le sommet empêche le bon développement des arbres et arbustes et diminue leur intérêt ».

     


     


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