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Par PAE le 10 Janvier 2013 à 21:51
Plaintes en diffamation aux critiques
Remise des données brutes à un huissier
Lors d'une conférence, mardi 15 janvier 2013 à 14h au Parlement EuropéenLe CRIIGEN, Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie génétique, se réjouit de la confirmation des recherches de l'équipe du Pr. Séralini, publiées en septembre dernier sur la toxicité à long terme du principal herbicide du monde, le Roundup, et d'un maïs OGM qui l'absorbe sans mourir, deux produits de la firme Monsanto. Cette étude a été une des plus consultées au monde depuis septembre 2012.
Non seulement elle a été maintenue dans sa publication par une des meilleures revues de toxicologie au monde, malgré des pressions incessantes, mais aussi les réponses détaillées à toutes les critiques viennent d'être publiées par le même éditeur (Food and Chemical Toxicology (2013), en ligne). De plus, l'équipe a de nouvelles données expérimentales qu'elle diffusera bientôt sur le Roundup.
Les critiques négatives émanaient d'une quarantaine de scientifiques ou regroupements (associations, agences de validation des produits...) dont les conflits d'intérêts ont été établis pour une grande majorité d'entre eux, que ce soit directement avec la société Monsanto, ou bien avec les personnes ayant favorisé les autorisations des produits de la firme en question, ou du même type de produits. La plupart de ces personnes ne sont pas de la spécialité, ou ne publient pas dans le domaine de la toxicologie des pesticides ou de l'évaluation des OGM.
Le CRIIGEN et l'équipe de recherche ont reçu le soutien et les critiques positives de plus de 300 scientifiques de 33 pays et 5 continents, qui représentent davantage à notre sens l'ensemble de la communauté scientifique.
Le CRIIGEN se réjouit aussi du fait que l'ANSES, et plusieurs pays dont la France, ont reconnu la nécessité de tests à long terme pour les OGM, et la sous-évaluation des pesticides. Un projet de résolution en ce sens va être soumis au Parlement français. Nous nous en félicitons. Par ailleurs, la Direction Générale de la Santé et des Consommateurs de la Commission Européenne a désavoué l'avis de l'EFSA sur l'absence de nécessité de tests à long terme.
Ainsi, notre étude a révélé les carences des évaluations ayant conduit aux autorisations des produits incriminés, ainsi que le laxisme des agences sanitaires, dont l'EFSA, qui ont commis des fautes professionnelles graves pouvant mettre en danger la vie d'autrui.
Par ailleurs, nous avons déposé fin 2012 des plaintes en diffamation contre les assertions de "fraude" et "données falsifiées" publiées respectivement dans Marianne et La Provence par Jean-Claude Jaillette et Claude Allègre. Nous rappelons que C. Allègre fait partie de l'association de défense des biotechnologies végétales (AFBV) qui a déjà été condamnée avec son président M. Fellous pour diffamation à notre encontre en 2011. D'autres plaintes sont en cours pour propos diffamatoires ridicules et mensongers, alors que toutes les critiques scientifiques s'essoufflent.
Nous allons prendre en 2013 d'autres mesures judiciaires appropriées afin notamment de faire toute la transparence sur les données toxicologiques cachées et laxistes qui ont permis, via les agences sanitaires, d'obtenir les autorisations de commercialisation des produits que nous avons testés, entre autres. Pour donner l'exemple, nous déposons nos données brutes auprès d'un huissier de justice, très solennellement. Nous les rendrons publiques dès que les agences ou Monsanto auront fait de même pour les leurs, et que les gouvernements y auront consenti. Ceci permettra vraiment à l’ensemble de la communauté scientifique de disposer de toutes les données toxicologiques existantes sur ces produits industriels, afin que s’opère une véritable expertise contradictoire et transparente, et non plus une pseudo-expertise biaisée par des groupes de pressions plus soucieux de leurs intérêts que de la santé publique.
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Par PAE le 14 Juin 2012 à 20:16
En décembre 2009 à Bruxelles, le Conseil Environnement s’était montré préoccupé par les effets de la combinaison des produits chimiques sur les êtres humains, les animaux et les plantes.
Aujourd’hui, le Conseil remet le couvert en reconnaissant qu’un approfondissement des connaissances sur les effets conjugués (effet cocktail) de ces substances chimiques est nécessaire.
Mais d’un autre côté, la Commission freine des quatre fers et se retranche derrière la complexité de la tâche à accomplir…. « par le fait que de nombreuses dispositions de la législation européenne ciblent des groupes spécifiques, notamment les produits phytosanitaires, les produits biocides, les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les médicaments vétérinaires, etc. ».
Face à ce soi-disant cocktail d’embuches, les principales mesures prisent par la Commission sont l’élaboration « d’ici à 2014, des lignes directrices techniques en vue de codifier les meilleures pratiques pour l'évaluation des mélanges prioritaires » et en 2015 l’établissement d’un rapport pour rendre compte des progrès accomplis. Comme quoi l'urgence peut attendre !
La position de Yannick Vicaire, chargé de mission au Réseau Environnement Santé, rejoint celle de PAE. « Cette communication est une sérieuse déception. Elle ne reflète pas l'urgence à traiter les enjeux de l’effet cocktail. D’un côté la Commission admet que le système actuel d’évaluation des risques ne permet pas de tenir compte des effets cumulés de plusieurs substances chimiques absorbées par différentes voies d’exposition ; de l’autre, elle renonce à résoudre cette défaillance de la sécurité sanitaire ».
Pétition en ligne : Effet cocktail : il est urgent d'agir
A voir et consulter, d’après le Conseil de l’Union Européenne :
Effets de la combinaison de produits chimiques
Une nouvelle approche de l’évaluation des mélanges chimiques
Les perturbateurs endocriniens chimiques dans les produits alimentaires de l’Union Européenne
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Par PAE le 14 Juin 2012 à 11:58
« Il y existe des alternatives à l’utilisation des pesticides, mais pas à l’action des insectes pollinisateurs ! »
Dans son article du 5 juin 2012, la Confédération Paysanne accueille favorablement l'annonce faite par le Ministre de l’agriculture d'un retrait de l'autorisation de mise sur le marché pour le Cruiser OSR sur colza. « Cependant, au-delà du seul Cruiser OSR, tous les produits à base de néonicotinoïdes doivent être interdits ».
PAE approuve ces propos confirmant ceux de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) : « Les résultats d'une étude publiée récemment dans la revue "Science" mettent en évidence un effet néfaste d'une dose sublétale de thiamethoxam sur le retour à la ruche des abeilles butineuses ».
Dimanche 17 juin de 10h à 17h à BeilléL'Association Grain de Pollen propose de découvrir le monde des abeilles et de l'apiculture, avec au programme, découverte :
- Le monde des abeilles : leur mode de vie et leur environnement
- La ruche, les outils et la tenue de l'apiculteur
- Les produits de la ruche
- La récolte du miel et sa mise en pots
- Réalisation de bougies et de gourmandises au miel
A l'issue de la journée un goûter gourmand au miel et fait maison sera offert aux participants.
Conditions et tarifs :
Etre adhérent de l'association : Individuel : 10 € / an, Famille : 15 € / an, Jeune ou demandeur d'emploi : 5 € / an
Participation à la journée goûter compris : Adulte : 20 € ; Enfant < 12 ans accompagné : 8 €
Réservations obligatoires au 02 43 89 03 55 ou par mail : graindepollen@neuf.fr
Emmanuel Gaceus, président de Grain de Pollen, association d'éducation à l'environnement pour un développement durable.
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Par PAE le 16 Avril 2012 à 11:48
Réalisé par Eric Guéret, ce film de 52 mn montre le " piège chimique " tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d'un système verrouillé, dans un milieu où il est aussi très difficile de "parler". Le réalisateur, lui, ne veut pas se taire. " Quand on découvrira toute la vérité sur les dangers des pesticides, ce sera un scandale pire que celui du sang contaminé. Car les responsables savent ce qui se passe et ne font rien. C'est un grave problème de santé publique pour nous et pour les générations futures. Je n'ai pas de raisons de me taire. ", explique-t-il.
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