• Pour une meilleure protection des captages dans le Perche

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    En vue d'assurer la protection des captages d'eau destinée à l'alimentation des collectivités humaines, une procédure détermine autour du point de prélèvement :

    minusrouge.gif un périmètre de protection immédiate

    minusrouge.gif un périmètre de protection rapprochée

    minusrouge.gif et, le cas échéant, un périmètre de protection éloignée.

     

    Cependant, il est toujours autorisé d’épandre des pesticides à usage agricole dans le périmètre de protection rapprochée alors qu’il est interdit sur la voirie.

    Pour exemple, le captage de la Renardière (Dame Marie et Serigny) a fait l’objet d’une enquête publique à laquelle PAE a participé en consultant le dossier avant de remettre ses remarques par courrier au commissaire enquêteur :

     

    Compte tenu que dans le périmètre de protection rapproché sont autorisés « les épandages d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires sous réserve du code des bonnes pratiques agricoles », Perche Avenir Environnement (PAE) estime que les risques de pollutions sont maintenus.

     

    Le dossier évoquant le code des bonnes pratiques agricoles, son application est volontaire en dehors des zones vulnérables. Aussi, PAE demande au minimum, que soient appliquées les règles applicables aux zones vulnérables telles qu’elles sont décrites par la Chambre d’agriculture de l’Orne dans le quatrième programme d’actions de la directive nitrates.

     

    Surtout lorsque la synthèse de vulnérabilité du forage laisse apparaitre que l’environnement du captage est assez sensible à des risques d’atteintes de la ressource en eau potable. « Notamment du fait de la nature filtrante des sols proches de la Renardière, à l’amont du captage. De l’utilisation d’une grande partie de ces sols en labours ».

    Concernant la qualité des eaux brutes, les teneurs en nitrates comprises entre 35 mg et 50 mg et les traces d’atrazine et de déséthyl atrazine confirment la vulnérabilité de la ressource indiquée par la Direction Régionale de l’Environnement de Basse Normandie : « Pour les eaux souterraines, globalement l'évolution qualitative des eaux souterraines est préoccupante. Les teneurs en nitrates continuent de progresser : plus de 1 mg/l entre 1993 et 1998 sur 60% des points de captage suivis. La situation n'est guère plus favorable pour les pesticides, l'impact de la turbidité tend également à s'accroître…. De nombreux captages restent à protéger des sources de pollution ponctuelles, mais la qualité de la ressource en eau souterraines ne sera restaurée ou préservée que par un renforcement de la lutte contre les pollutions diffuses qui nécessitera encore de nombreuses années ».

     

     


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