• C’est le moment pour tout le monde, y compris pour PAE, de souffler un peu avant la rentrée. En attendant le programme de l’automne – avec une grosse surprise, mais chut ! PAE la dévoilera en temps voulu – voici le bilan des actions et de l’activité de notre association durant le printemps et l’été 2017.

     Mars/avril :

    Reprise des ateliers TAP (Temps d’activité périscolaire) à l’école de Préaux du Perche. Nous avons repris les mêmes outils que l’année précédente (voir article « PAE emmène son assiette à l’école : bilan des TAPs »). Nous avons travaillé avec des CM2 et avons eu l’heureuse surprise de découvrir des enfants qui avaient déjà de bonnes notions de base sur le lien entre la santé, le bien-manger et l’environnement, ainsi que des familles très sensibilisées.

     Mai/juin : Deux mois assez chargés !

     1 - Suite à notre assemblée générale et aux échanges que nous avons eu avec les représentants du Parc Naturel Régional du Perche, Il a été décidé que PAE participerait à deux commissions du parc, Aménagement Durable et Environnement. C'est pour notre association une reconnaissance du travail accompli au quotidien. De plus nous avons été invités par la région à participer à l'élaboration du Plan Régional Environnement Santé, et étions présents aux deux réunions qui concernaient notre département de l'Orne.

    2 - Notre association a aussi participé à une enquête d'utilité publique sur la demande d'autorisation de dérivation, de prélèvement, de mise à disposition de l'eau en vue de la consommation humaine et d'instituer des périmètres de protection autour du captage du « Verger », commune de Bretoncelles. PAE s’est déclaré tout à fait favorable à la demande du Syndicat Départemental de l'Eau commune de Bretoncelles, nonobstant quelques réserves et recommandations, à lire dans sa note finale ICI.

     3 - Un autre dossier important : la consultation publique concernant les arrêtés préfectoraux « Phyto » pour l'Orne, qui définissent les points d'eau et réglementent l'utilisation des produits phytosanitaires à leur proximité. Malgré des aspects positifs, notre association estime que le projet proposé en consultation publique ne prend pas la mesure de l’urgence à limiter drastiquement la pollution des eaux par les pesticides afin d’amorcer une reconquête de leur qualité. Pour avoir tous les détails de ce gros dossier, lire l’article : « Le nouvel arrêté préfectoral « phyto » : Insuffisant ».

     Juillet :

    Notre dernière action avant la pause estivale : l’enquête publique concernant le Plan Local d'Urbanisme Intercommunal de la CDC des collines du Perche. Notre association n'a pas donné d'avis défavorable, mais souhaite que le projet évolue favorablement pour la préservation de l'environnement et notamment les zones humides (pour lire la note finale de PAE, c’est ICI).

     

    Bonnes vacances à tous !

     

     

     


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  • http://percheavenir.free.fr/images/solutions-locales.jpgProjeté à Nogent le Rotrou Jeudi 13 mai 2010 en présence de la réalisatrice Coline Serreau, le film « solutions locales pour un désordre global » a fait salle comble. Faute de place, 150 personnes n’ont pu obtenir un billet d’entrée.

    Au cours du débat qui a suivi, premières critiques pour la FNSEA, premier syndicat agricole de France, « qui pèsera de tout son poids pour que l’environnement ne soit pas une priorité » signale un agriculteur dans le public. L’environnement « ça commence à bien faire » de notre président de la République porterait il ses fruits ?

    En réponse Coline Serreau a signalé avoir « proposé à la FNSEA d’assister à une projection, mais on attend toujours la réponse ».

    Spéculations sur le foncier, rôle des femmes dans l’agriculture, rôle des AMAP, répartitions des aides, sensibilisation des lycéens, microbiologie des sols, séparations entre villes et champs, ont été évoqués au cours du débat.

    Au pessimisme ambiant relatif au rouleau compresseur de "l'agro chimico industrie", qui avec la complicité des "pouvoirs publics" risque d’aller plus vite que les alternatives, des propositions ont fait surface :

    « Il faut permettre à chaque paysan de se poser des questions »,

    « C’est à nous de faire de faire des réunion de travail sur l’agronomie dans Le Perche »,

    « On peut mener dans Le Perche, une grande ferme sans protéines importées du Brésil. Ca existe à côté de chez vous » insiste un agriculteur bio.

     

    Pas de solution politique pour une alternative… Et le pouvoir des consommateurs ?

    Le boycotte serait il la solution ?

    Coline Serreau en est persuadée, « ça a marché pour TOTAL et KitKat. Le boycotte est une des armes les plus fortes » !

    Preuve de l’efficacité des boycottes

    Via la publication d’une vidéo ci-dessous, Greenpeace dénonce l’entreprise Nestlé de détruire les forêts en Indonésie et de menacer les communautés locales ainsi que l’espèce des Orangs-Outangs pour les besoins de leur récolte, l’huile de palme, un ingrédient qui serait utilisé pour la fabrication des barres chocolatées Kit Kat notamment.

     

     

    Hier, lundi 17 mai, Nestlé a annoncé l’arrêt de ses approvisionnements en produits issus de la déforestation ! Le géant de l’agro-alimentaire a annoncé qu’il n’utiliserait plus de produits issus de la déforestation tropicale. Ce revirement fait suite à la campagne menée pendant deux mois par Greenpeace, dénonçant l’utilisation par Nestlé d’huile de palme issue de la déforestation dans des produits comme Kit Kat.

    Et pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, voici un petit aperçu de ce que dénonce Claude Bourguignon réputé pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols, et partie prenante dans le documentaire de Coline Serreau

     


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  • http://percheavenir.free.fr/images/CCF27032010_00004bis.jpgL’association de protection de l’environnement et des paysages de Tourouvre, les amis du Coteau de la Verrerie (adhérente à PAE) a obtenu par le Tribunal Administratif de Caen, l’annulation du permis de construire délivré le 14 avril 2006 par le maire de Tourouvre, pour un bâtiment à usage cynégétique.

    En parallèle, les amis du Coteau de la Verrerie continuent de contester le PLU accepté par le conseil municipal de Tourouvre, qui apparaît comme étant « un projet ruineux pour une commune dont les charges financières sont déjà arrivées à un niveau inquiétant, comme on peut le voir sur le site du ministère des finances ».

    Voir l'article...


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  • L’environnement, « ça commence à bien faire ». Ces propos de Nicolas Sarkozy prononcés samedi au Salon de l’agriculture provoquent la colère de France Nature Environnement et celle de Perche Avenir Environnement
    "C'était bien la peine d'aller soit-disant se battre à Copenhague! Il y en a assez des déclarations électoralistes à dimension variable !" commente Jean Paul Picard président de PAE.

    Explications :  L’environnement, un atout pour l’économie agricole

    A l’issue d’un Salon de l’agriculture placé sous le signe de la crise, le Président de la République a annoncé une évaluation de l'impact économique des mesures environnementales en agriculture, face à la concurrence des pays européens.


    Pour Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE : « Cédant à la pression de certains syndicats agricoles, le Chef de l’Etat propose des mesures de court terme et laisse entendre que l’environnement nuit à la compétitivité de notre agriculture… alors que c’est bien l’agriculture productiviste qui est aujourd’hui en faillite ! »

    FNE rappelle que la protection de l’eau, des sols, de la biodiversité est une condition de base de la production agricole. Demain, elle constituera la principale justification des subventions, qui représentent 90% du revenu des exploitations agricoles (source Inra).

    Loin d’aider les agriculteurs, opposer agriculture et environnement revient tout simplement à condamner notre agriculture.


    Un discours contraire à l’esprit du Grenelle

    Le Grenelle de l’environnement l’avait montré, l’étude Ecophyto R&D l’a confirmé : il était possible de concilier production agricole et respect de l’environnement.

    Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, explique : « Réduire l’utilisation des pesticides est avant tout dans l’intérêt des agriculteurs qui en sont les premières victimes. Développer notre agriculture biologique, alors que nous importons 70% des produits bio que nous consommons, relève du bon sens économique. Développer les infrastructures agro-écologiques (haies, bandes enherbées), qui améliorent l’auto-régulation des espaces agricoles face aux ravageurs, est un atout pour la production. Comment peut-on encore en douter ? »

     

    FNE rappelle enfin qu’il n’est plus possible de faire marche arrière sur le Grenelle : l’ensemble des acteurs de la négociation se sont engagés et ces engagements sont traduits dans la loi.

     

     

     


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