• La Commission européenne vient de publier une synthèse des rapports nationaux évaluant l’état de conservation des 701 habitats naturels et des 2 240 espèces sauvages d'intérêt communautaire.

    Les résultats sont alarmants :

    65% des habitats et 52% des espèces sont en état de conservation défavorable en Europe. Les habitats associés à l'agriculture sont les plus nombreux en mauvais état et 31% des espèces sont dans un état inconnu.



    Réaction de France Nature Environnement :

    Pour Maxime Paquin, chargé de mission du pôle Biodiversité de FNE: « ces résultats qui sont des indicateurs de la biodiversité en Europe, viennent confirmer que l'objectif de 2010 de stopper l'érosion de la biodiversité ne sera pas atteint ». Christophe Aubel, pilote du pôle Biodiversité de FNE, ajoute, « Ceci n’est pas une surprise et ne diminue en rien l’importance de cette échéance, au contraire. 2010 doit marquer le sursaut pour une prise en compte globale et efficace de la biodiversité ».


    Réaction de Perche Avenir Environnement :

    Cela ne fait que confirmer ce que PAE clame depuis 8 ans et récemment, à l'occasion du projet de Charte du PNRP et celui du SAGE de l' Huisne !

    PAE  souhaite que la prise de conscience atteigne aussi les institutions percheronnes, et invite notamment les communautés de communes à participer à une meilleure prise en compte de l'environnement sur leur territoire.

    Nous espérons qu’en 2010 toutes les communautés de communes du Perche soient dotées d’une commission environnement digne de ce nom et qui soit capable de se mobiliser et de communiquer sur les questions environnementales de son territoire, et ce, en complément de ce que peuvent faire les communes, les associations et les particuliers.

    En la matière, se reposer essentiellement sur les compétences du Parc du Perche et le considérer comme seul acteur environnemental de notre région, équivaudrait à une sorte de démission.

    L’environnement est de la responsabilité de tous, à tous les niveaux !

     

     

     


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  • "Trois parcelles de maïs représentant une trentaine d'hectares ont été détruites dans la Sarthe à Dangeul, Courgains et Saint-Vincent-des-Prés, fin juillet, après la découverte de traces d'OGM dans des semences fournies par la société Pioneer, a-t-on appris ce lundi auprès de l'entreprise et d'un agriculteur.

    Des traces d'OGM inférieures à 0,1% ont été constatées par la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans un lot de semences conventionnelles en provenance de Hongrie", a indiqué à l'AFP Karine Affaton, responsable de communication de l'entreprise basée en Haute-Garonne, filiale du groupe chimique américain Dupont De Nemours... .Lire la suite sur le site de l'Express ...

    Cette découverte confirme les craintes de PAE sur l'inévitable contamination par les OGM.


    Information également donnée sur le site de la France Agricole
    Information également donnée par Le Figaro

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Une fois n’est pas coutume !

    Un petit coup de cœur de votre webmaster pour ce « rap’eau » …

     

    Extrait des paroles :

    « …

    Tu comprends de l'eau douce il n'y en a que 3% sur la planète.

    En 30 ans l'eau disponible a baissé sur ma planète.

    En plus la qualité de l'eau est de plus en plus secrète.

    Le nitrate, les pesticides niquent de plus en plus la planète.

    Et ce n'est pas une fatalité je te parlerai des PCB, … »

     







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  • Suite  au courrier du 22 mai 2009, le Préfet de l'Orne Michel Lafon y répond en ces termes par courrier du 23 juin :

    "Par lettre du 22 mai dernier,  vous m'avez fait part de votre consternation au sujet de la pollution intervenue le 13 mai 2009 sur la rivière "l'Erre" par déversement d'un pesticide type "Lindane".
    Les effets de cette pollution ont été ressentis sur plusieurs kilomètres jusqu'à la confluence de la rivière "l'Erre" avec la rivière "l'Huisne" et ont en particulier provoqué une destruction très importante des populations de poissons de la pisciculture de M. GASNOT située au Moulin de Bouté à SAINT HILAIRE SUR ERRE.
    En l'état actuel de ce dossier, une enquête de gendarmerie est en cours afin de rechercher le ou les auteurs de cet acte délictueux.
    Bien entendu, dès que le ou les auteurs de ce délit seront identifiés, une procédure judiciaire sera immédiatement engagée auprès du Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance d'Alençon afin qu'une sanction adaptée aux dommages constatés puisse être prononcée.

    Quant à la question de l'intensification des contrôles  portant sur l'utilisation de tels produits que vous suggérez, je vous rappelle que le Service Régional de l'Alimentation en étroite liaison avec les agents techniques de l'environnement du service départemental de l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques sont chargé de suivre plus particulièrement sur le terrain le respect des règles d'utilisation des produits phytosanitaires  et notamment le respect de la zone de non traitement par type de produit dans le cadre de la réglementation nationale applicable en la matière.
    Ainsi des programmes de contrôles sont réalisés par les services suscités et sont notamment renforcés depuis ces deux dernières années.
    Enfin je vous informe qu'en liaison avec le Service Départemental de l'Office Nationale de l'Eau et des Milieux Aquatiques, le suivi des éventuels arrières effets de cette pollution sur la vie piscicole et le milieu naturel fera l'objet d'une visite sur place d'ici quelques semaines.
    Je vous prie d'agréer, ..."


    Les commentaires de Jean Paul Picard, président de Perche Avenir Environnement :

    "PAE est sensible à la réponse du Préfet et à ses engagements quant aux poursuites judiciaires à engager (nous veillerons à les lui rappeler régulièrement !) et sur les contrôles à réaliser et notamment sur le respect des ZNT.
    Nous prenons note qu'une visite sur place "d'ici quelques semaines"(ce qui est bien imprécis!) aura pour objet de réaliser le suivi des "éventuels arrières effets de cette pollution". Nous déplorons ce manque d'empressement des Pouvoirs Publics qui cherchent sans nul doute à minimiser les effets de cette pollution massive sur le biotope! et nous allons demander d'être tenus informés des résultats de cette visite et des critères utilisés pour évaluer ses conséquences sur l'environnement et la Santé publique (objet majeur de nos préoccupations, non repris dans la lettre du Préfet)...
    Enfin nous regrettons vivement que le Préfet n'ait pas jugé opportun de se prononcer sur le problème de fond que nous avions évoqué, à savoir la sur-utilisation agricole des pesticides !!!    Notre combat doit continuer..."

     


     


     

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