• http://percheavenir.free.fr/images/affiche-soluctionslocales.jpgJeudi 13 mai, Projection-débat 20h30, le Rex à Nogent le Rotrou

    En présence de la réalisatrice Coline Serreau

    Dépassant la simple dénonciation d'un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée, Coline Serreau nous invite dans "Solutions locales pour un désordre global" à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé 

    améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne. 

    Il faut désormais montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions de ceux qui inventent et expérimentent des alternatives. 

    Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans à la rencontre de femmes et d'hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d'une terre trop longtemps maltraitée. 

    « Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film » Coline Serreau 

     

    Pierre Rabhi, Lydia et Claude Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, M. Antoniets en Ukraine... tour à tour drôles et émouvants, combatifs et inspirés, ils sont ces résistants, ces amoureux de la terre, dont le documentaire de Coline Serreau porte la voix.  

    Cette série d’entretiens d’une incroyable concordance prouve un autre possible : une réponse concrète aux défis écologiques et plus largement à la crise de civilisation que nous traversons. 

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  • http://percheavenir.free.fr/images/Le_perche_cap_sur_la_croissance.jpgAprès plusieurs mois d’hésitations, l’ADEME publie enfin son rapport « Analyse de cycle de vie appliquées aux biocarburants de première génération consommés en France ».

    La fédération France Nature Environnement (PAE adhérent) a participé au comité technique de cette étude et livre son analyse.

    Des énergies renouvelables...vraiment renouvelables !

    Cette expertise sur les agrocarburants répond à un engagement du Grenelle mais s’inscrit aussi dans un contexte européen. La Directive « Energies renouvelables » du 29 avril 2009 demande aux Etats membres d’incorporer dans les transports 10% d’énergies renouvelables produites de manière durable, avec pour critère une réduction de 35% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux équivalents fossiles. La France doit ainsi remettre dans quelques mois son Plan d’action national en matière d’énergies renouvelables à la Commission européenne.

    Un bilan désastreux en termes de gaz à effet de serre

    Cette étude officielle permet justement de préciser le bilan des agrocarburants en matière de gaz à effet de serre, avec une avancée incontestable : la prise en compte de l’impact du Changement d’Affectation des Sols (CAS). En effet, la transformation des forêts tropicales primaires en cultures industrielles de canne à sucre et de palmiers à huile destinées à faire rouler nos voitures est à l’origine d’émissions très importantes, liées au déstockage massif de carbone suite à la suppression du couvert forestier et à la dégradation des sols. Rappelons que la déforestation représente près de 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre !

    Pour Lionel Vilain, conseiller technique agricole de FNE : « Les résultats de l’étude sont sans appel : lorsqu’on prend en compte les changements d’affectation des sols (déforestation notamment), l’impact effet de serre des agrocarburants est le double de celui de l’essence ou du gasoil remplacé ! ».

    Michel Dubromel, responsable des transports à FNE : « A lui seul, ce résultat suffit à démontrer qu’en aucun cas les agrocarburants ne représentent une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports routiers

    Des importations inévitables : L’étude démontre aussi que les filières métropolitaines d’agrocarburants ont une efficacité énergétique plus faible et sont économiquement non concurrentielles vis-à-vis des agrocarburants tropicaux.

    FNE demande au Gouvernement de tirer les conséquences de cette étude et de renoncer à toute politique favorisant la production et l’utilisation d’agrocarburants industriels en France.

     

    Et dans Le Perche, qu'en est-il des biocarburants agrocarburants ?

    La Charte du Parc Naturel Régional du Parc du Perche indique :
    (page 63 - http://www.parc-naturel-perche.fr/iso_album/la_charte.pdf )

    « La production d’huile végétale pure participant à l’autonomie de l’agriculture locale et à la réduction de la dépendance énergétique du territoire grâce à la maîtrise du coût du carburant et la production de tourteaux, le Parc favorise à la mesure de ses moyens le développement d’initiatives de production et/ou de consommation locales d’huile végétale pure en biocarburant et/ou de tourteaux, ... ».

    Avant tout encouragement à la production d’agrocarburant et non de biocarburant (ce qui laisse supposer une production uniquement bio), nous souhaitons que le Parc étudie en amont l'impact sur les sols percherons. Il est à craindre que le rendement immédiat incite à l’usage massif des pesticides...

    MarieJo Flahault


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  • http://percheavenir.free.fr/images/CCF27032010_00004bis.jpgL’association de protection de l’environnement et des paysages de Tourouvre, les amis du Coteau de la Verrerie (adhérente à PAE) a obtenu par le Tribunal Administratif de Caen, l’annulation du permis de construire délivré le 14 avril 2006 par le maire de Tourouvre, pour un bâtiment à usage cynégétique.

    En parallèle, les amis du Coteau de la Verrerie continuent de contester le PLU accepté par le conseil municipal de Tourouvre, qui apparaît comme étant « un projet ruineux pour une commune dont les charges financières sont déjà arrivées à un niveau inquiétant, comme on peut le voir sur le site du ministère des finances ».

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