•  

    Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable,

    publication des bénéficiaires de la PAC,

    carte de vigilance des "crues" …

    Toutes ces informations sont disponibles sur la toile.

    Perche Avenir Environnement complétera au fur et à mesure sa page « Portails informatifs ».

     

     Voir colonne de gauche, en bas, rubrique « Pages »

     

     

     

    Données environnementales

    Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable, publication des bénéficiaires de la PAC,…  toutes ces informations sont disponibles sur la toile.

    Perche Avenir Environnement complétera au fur et à mesure sa page « Portails informatifs » - Voir colonne de gauche, en bas, rubrique « Pages »  


    votre commentaire
  • Selon Ouest France

    La pluie est aux abonnés absents dans l'Orne et la sécheresse se fait menaçante. Des restrictions d'eau devraient être annoncées dans les prochains jours.

    Une situation inégale

    Les constats de la chambre agriculture de l'Orne et de météo France sont unanimes. Plus on se déplace vers l'Est, plus les sols sont secs. Le Perche et le pays d'Ouche sont les plus touchés, mais même le bocage du pays de Flers, habituellement bien arrosé, commence à être très sec.

     

    Les chiffres

    Gérard Duhil, chef de station au centre météorologique de l'Orne constate que la situation de l'été 2009 est au-dessus de la normale, mais en deçà des années 1976, 1 989 et 2 003 qui sont des références en terme de sécheresse. « À partir du 16 juin, il y a eu quelques phénomènes orageux mais qui furent très localisés. Dans le Perche, il a plu seulement le 1er, le 6 et le 9 août, mais encore une fois sur des secteurs très isolés. Mortagne-au-Perche enregistre 9 mm de pluie alors que la normale pour ce secteur se situe autour de 50 mm ».

     

    Des conséquences sur l'agriculture

    Concrètement, ce sont les agriculteurs qui souffrent le plus de cette situation. Xavier Goutte, responsable de l'unité agronomique de la production végétale à la Chambre d'agriculture de l'Orne explique : « La situation pose problème sur deux points. Dans la partie Est de l'Orne, il n'y a pas un brin d'herbe qui pousse dans les prairies. Certains éleveurs bovins n'ont plus rien et doivent donc déjà puiser dans les réserves de l'hiver. L'autre point concerne le maïs. Des agriculteurs commencent déjà à ensiler car s'ils tardent à le faire, le maïs ne se conservera pas et sera de mauvaise qualité. Ce qui par conséquent peut entraîner une baisse de qualité de la viande et du lait ».

     

    Pas d'amélioration en vue

    « La situation peut encore évoluer, mais la tendance est plutôt au pessimisme », confie Xavier Goutte. Les agriculteurs peuvent espérer que les sols s'humidifient si des orages arrosent abondamment le département et qu'il s'y installe de la fraîcheur pendant une dizaine de jours. Mais Gérard Duhil à Météo France ne prévoit pas de précipitations prochainement. « La sécheresse devrait se faire de plus en plus menaçante dans l'Est du département et s'installer durablement à l'Ouest ».

     

     

     

     

    Des restrictions d'eau envisageables

    La direction départementale de l'agriculture et la préfecture constatent que la situation devient préoccupante. Le cabinet du préfet annonce que « si les conditions météo défavorables persistent, le préfet de l'Orne annonce qu'il se destine à prendre un arrêté de restriction de consommation de l'eau dans les jours à venir ».

     

    Simon JOUSSET.


    votre commentaire
  •    

    Par arrêt du 24 juillet 2009 le Conseil d'État a annulé cinq articles majeurs du décret du 19 mars 2007 par lequel le gouvernement français Villepin avait partiellement transcrit la directive européenne 2001/18 sur les OGM. Le CRIIGEN, présidé par Corinne Lepage, contestait en particulier les limitations au droit à l'information du public quand au contenu des dossiers, notamment pour les études sur la santé.

     

    Le Conseil d'État, en application de la Charte de l'Environnement, a considéré que seule la loi pouvait définir les conditions, et éventuellement les limites de l'information sur la dissémination des OGM, mais également sur les résultats de la surveillance. Il a aussi considéré que les dispositions relatives aux conditions de prévention des atteintes portées à l'environnement par les OGM ne pouvaient être fixées par la Loi.

     

    En conséquence, la haute assemblée a annulé cinq dispositions du décret à compter du 30 juin 2010, en considérant que les lois du 25 juin et premier août 2008 avaient par certaines modalités limité l'information et la consultation du public, mais que l'annulation immédiate du décret aurait des conséquences manifestement excessives. Cela signifie très clairement que le gouvernement devra avant le 30 juin 2010 faire voter par le Parlement une nouvelle Loi sur les OGM, assurant le respect du droit à l'information du public. Il s'agit là d'une étape importante sur la voie du combat contre le secret industriel et plus généralement le secret dont les producteurs et utilisateurs d’OGM voudraient s'entourer.

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Exposition aux pesticides et maladie de Parkinson : le lien confirmé chez les agriculteurs français
    Communiqué de presse de l’INSERM

    Une équipe de chercheurs de l’unité Inserm « Neuroépidémiologie » et de l’UPMC montre que l’exposition aux pesticides double quasiment le risque de survenue de la maladie de Parkinson parmi les agriculteurs.

    Ce risque augmente avec le nombre d’années d’exposition et, chez les hommes, est principalement lié à l’usage d’insecticides, notamment de type organochloré.

    Ces résultats, qui posent également la question du rôle d’une contamination résiduelle de la population générale par ces pesticides, sont publiés en ligne dans Annals of Neurology.
    La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer.
    On admet que, dans la plupart des cas, elle trouve son origine dans une combinaison de facteurs de risque génétiques et environnementaux.

    Parmi les facteurs d’environnement suspectés, des études épidémiologiques ont montré une association entre la survenue de la maladie de Parkinson et une exposition professionnelle aux pesticides.
    Toutefois, aucune famille de pesticides n’a pu être spécifiquement mise en cause et le rôle du niveau d’exposition n’a pas été étudié (relation dose-effet).


    En collaboration avec la Mutualité sociale agricole (MSA), une équipe de chercheurs de l’Inserm et de l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie) a étudié un groupe de 224 patients atteints de maladie de Parkinson, qu’ils ont comparé à un groupe de 557 personnes non malades, toutes affiliées à la MSA, de même âge et sexe et habitant dans le même département.

    L’exposition aux pesticides durant toute la vie professionnelle des participants a été reconstituée de manière très détaillée à l’occasion d’entretiens avec des médecins du travail de la MSA permettant de recueillir un grand nombre d’informations telles que la surface des exploitations, le type de cultures et les pesticides utilisés, le nombre d’années et la fréquence annuelle d’exposition, ou encore la méthode d’épandage.

    Suite...

     

     

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires