• OGM, un péril pour la santé publique !

    OGM-toujours-pas.jpg La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'OGM en Europe, ignorant les préoccupations des citoyens. Après la pomme de terre Amflora de BASF, la Commission européenne risque d'autoriser une cinquantaine de nouveaux OGM. Greenpeace, les Amis de la terre et Avaaz ont donc joint leurs efforts pour lancer une pétition européenne réclamant un moratoire sur toutes les autorisations d'OGM.

     

    Pétition en ligne sur le portail de Greenpeace : http://www.greenpeace.fr/ogmjenveuxpas/zappons-les-ogm/

    Ou sur Avaaz : https://secure.avaaz.org/fr/eu_health_and_biodiversity/

     

    OGM : recherche indépendante

    Le professeur Gilles Eric Séralini (invité par PAE à faire une conférence sur les pesticides à Bellême) travaille au CRIIGEN, un groupe unique et international d'experts ayant une approche transdisciplinaire sur les bénéfices et les risques du génie génétique, et sur les alternatives. Il est indépendant des compagnies de biotechnologies et promeut les contre-expertises.

    Le communiqué du CRIIGEN :

    L’évaluation de l’impact sur la santé des OGM agricoles (plantes à pesticides), ainsi que des pesticides, repose sur certaines bases scientifiques ineptes mettant en péril la santé publique. Le CRIIGEN répond de manière détaillée sur son site www.criigen.org aux organismes officiels qui les évaluent.

    Le CRIIGEN a réalisé et publié des expertises sur les tests sanitaires effectués par Monsanto avant la mise sur le marché de trois de ses maïs génétiquement modifiés (Mon863, Mon810 et NK603) (1). Ce que révèlent les réponses de Monsanto et de certains organismes officiels (HCB, EFSA, FSANZ) est effarant (2).

    Hormis le fait que Monsanto et ces organismes accréditent l’idée que trois mois d’expérimentation sur de jeunes rats suffisent à garantir une innocuité pour les citoyens, ils soutiennent indirectement, entre autres, les trois contrevérités scientifiques majeures suivantes (3) :
    1) il existe toujours une proportionnalité entre la dose d'un traitement et l’effet biologique ;
    2) les effets d’un produit toxique sont toujours identiques chez les mâles et les femelles ;
    3) toute anomalie biologique ou biochimique doit être corrélée à une modification anatomopathologique.

    Les protocoles expérimentaux ainsi que les bases scientifiques qui sous-tendent l’évaluation des OGM et des pesticides ne sont donc pas aptes à garantir l’innocuité de ces produits. S’ils l’étaient nous ne subirions sans doute pas aujourd’hui la recrudescence de pathologies environnementales, véritable catastrophe sanitaire. Une réforme urgente et drastique de l’évaluation des OGM et des pesticides s’impose.

    (1) Séralini et al. Arch. Environ. Contam. Toxicol. 52, 596-602 (2007) ; J. Spiroux de Vendômois et al., Int. J. Biol. Sci, 5, 706-726 (2009).

    (2) Voir dossier « réponse à Monsanto et al. » site du CRIIGEN, rubrique "communiqué de presse 2010"..

    (3) Séralini et al. Int. J. Biol. 5, 438-443 (2009).

     

    Contact : Pr Séralini 02 31 56 56 84

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