• Vendredi 3 avril à 11h30 le CRIIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie Génétique)  remet au Ministère de l'Agriculture, une pétition réunissant 42.137 signatures pour réclamer la transparence des effets des OGM sur la santé.

    Une conférence de presse se tiendra sur le parvis du Ministère.
    "Les données brutes sont confidentielles pour les entreprises et les gouvernements, en contradiction avec la directive européenne.
    Des effets significatifs peuvent être contenus dans de nombreux dossiers, y compris celui du maïs MON 810 qui a fait l'objet de tant de débats. L'heure est grave, à l'heure où l'absence de transparence a conduit à des crises financières, et peut tout aussi bien mener à des crises sanitaires prenant en otage la santé des citoyens".


    Texte de la pétition :

    « Nous citoyens, demandons à la suite du Grenelle de l'environnement, et avec la grande majorité des français et des européens qui s'interroge sur ou remet en cause la nécessité des OGM dans les champs et dans les assiettes, que soient rendus publics les résultats des analyses de sang des animaux qui ont mangé ces OGM pendant le plus long temps possible, et ce pour tous les OGM cultivés ou commercialisés dans l'alimentation des humains ou des animaux en Europe. Cela devra être également effectif avant la commercialisation des nouveaux OGM. Aujourd'hui, seules les compagnies de biotechnologies réalisent ces tests de toxicité pendant 3 mois seulement, avec des mammifères de laboratoire (surtout le rat servant de modèle pour l'humain), et considèrent les résultats bruts comme confidentiels, ce que nous jugeons totalement anormal alors que le monde entier se questionne sur les effets des OGM sur la santé. »
    Pétition pour la transparence sur les signes de toxicité des OGM - En ligne jusqu'au 21/12/2009

    CRIIGEN : Pr Gilles Eric Séralini - Président du Conseil Scientifique - Professeur de biologie moléculaire





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  • À l'image de communes ornaises telles que Bellême, Bellou-Ie­Trichard souhaite aller plus loin dans sa démarche de protection de l'environnement.

    Les élus ont adhéré à la Charte Bas-Normande de désherbage des espaces communaux.

    Entre les trois niveaux :
    • traitez mieux,
      traitez moins,
      ne plus traiter chimiquement,

    leur choix s'est porté sur la troisième solution.

    Améliorer la qualité de l'eau à « sa source », protéger les écosystèmes mais aussi la santé des hommes, sont les objectifs poursuivis par la charte.


    Dans le cadre de la "Semaine Sans Pesticides" menée par le MDRGF (mouvement pour le droit et le respect des générations futures), une dame a décidé d'interpeller le maire du 18e arrondissement de Paris pour que l'usage de pesticides dans les parcs et jardins, les écoles, la voirie et autres lieux publics soit interdit dans sa commune...

    Une idée à suivre pour les habitants du Perche !



    Monsieur le Maire,

    Comme 80% des Français je suis favorable à l'interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, la voirie, les écoles etc... et par ce courrier je veux vous faire part de mon inquiétude vis à vis des impacts de ces pesticides sur la santé publique et notamment celle de nos enfants. De plus en plus d'informations scientifiques associent en effet les pesticides, utilisés dans les lieux de vie de nos enfants, à des cancers qui pourront se déclarer plus tard dans leur vie. Cette exposition à des pesticides dangereux contribuerait en partie à l'augmentation des cancers de l'enfant de plus d'1% par an depuis 30 ans. Elle doit donc cesser.

    La nouvelle Directive cadre sur l'utilisation des pesticides, récemment adoptée par l'Union Européenne, reconnaît que l'utilisation des pesticides dans les lieux publics représente un risque élevé pour la santé publique. A ce titre, elle prévoit que les Etats Membres doivent «veiller à ce que l'utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite» dans et autour de ces lieux publics.

    Nous vous demandons donc de vous engager aujourd'hui, Monsieur le Maire, à interdire l'usage des pesticides dans les lieux publics de notre commune, comme l'ont déjà fait d'autres communes. Il est en effet possible de mettre en place le plus rapidement possible des alternatives non chimiques pour l'entretien des espaces et lieux publics, ainsi que des écoles de notre commune. Nous comptons vraiment sur vous, Monsieur le Maire, pour changer ces pratiques dans notre commune, dans l'intérêt de nos enfants.

    Je reste à votre disposition pour y travailler à vos côtés et attends avec espoir votre position sur ce dossier de santé publique important.

    Très respectueusement,

    Signature
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  • Utilisé en France depuis janvier 2008 en enrobage de semences de maïs, le Cruiser (produit proche du Gaucho et du Régent), est un insecticide classé dangereux pour l’environnement, dangereux pour les abeilles, les oiseaux et les mammifères sauvages, et très toxique pour les organismes aquatiques.

    En pleine « semaine sans pesticides », l’ordonnance du juge des référés vient de tomber : la requête de France Nature Environnement (FNE dont PAE est adhérent) pour demander la suspension de l’autorisation de l’insecticide Cruiser, contenant une substance active reconnue dangereuse pour les pollinisateurs, a été rejetée. FNE prend acte de cette décision de justice et poursuit son combat contre les pesticides.

    FNE avait déposé en février devant le Conseil d’Etat une requête demandant la suspension de l’autorisation du Cruiser. L’ordonnance du 23 mars 2009 rejette cette requête et condamne FNE à verser la somme de 3000 Euros à la société Syngenta, productrice de l’insecticide.

    FNE s’étonne de la sévérité d’une telle sanction : la requête de FNE s’appuyait sur des arguments sérieux tels que la suspension de l’autorisation du Cruiser en Allemagne : cet argument a été rejeté par le Juge, sans motivation. FNE serait-elle punie pour s’être saisie d’un dossier sensible ?

    FNE rappelle avec fermeté que le Cruiser contient une substance active reconnue dangereuse pour l’environnement, et en particulier pour les pollinisateurs, indispensables à nos écosystèmes et à la production alimentaire.

    FNE rappelle également que la suspension de l’autorisation du Cruiser répondait à une attente forte de l’opinion publique, comme en témoignent les dizaines de milliers de signatures recueillies par sa pétition en ligne sur le site de FNE. 

    Pour Jean-Claude Bévillard, secrétaire national de FNE en charge des questions agricoles : « La réduction de l’usage des pesticides en France relèvera d’une décision politique : FNE poursuivra son action positive et vigilante pour que les objectifs du plan Ecophyto 2018, qui prévoit de réduire de moitié l’usage des pesticides en 10 ans, soient atteints. » Une procédure sur le fond (recours en annulation) est toujours en cours auprès du Conseil d’Etat.
    FNE appelle à une signature massive de sa pétition contre le Cruiser, qui sera adressée au Ministre de l’agriculture à la fin de la semaine.

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  • Avec cet outil qu’est le SAGE, les usagers, associations, élus et services de l’Etat s’approprient les enjeux de la gestion de l’eau. La qualité de notre eau potable est en danger, il est indispensable que la population s’implique et ne laisse pas passer l’occasion qui lui est donnée de donner son avis sur la politique de l’eau. L’enquête publique est faite pour ça !

    Nous usagers de l’eau, ne laissons pas seules les institutions décider pour nous ! Perche Avenir Environnement a déjà quelques informations sur la pression faite par les tenants de l’agriculture intensive à l’origine de pollutions de l’eau, et qui voudraient mettre le SAGE sur la touche. Pourtant le SAGE ne représente que le minimum des ambitions pour  notre eau. Les arguments avancés sont le coût d’une reconquête de l’eau. Nous usagers de l’eau, nous payons déjà le prix fort ! Notre facture d’eau ne cesse d’augmenter, impacts sur la santé, …

    ( l’impact d’une eau contaminée sur la santé publique est de plus en plus avéré)


    Qu’ils n’oublient pas que les subventions viennent du contribuable et ne donnent pas droit à contaminer, mais à nourrir sainement. La Loi pollueur payeur n’a pas été appliquée, alors si rien n’est fait pour la qualité de l’eau d’ici 2015, l’adition sera bien plus élevée avec les amendes qui tomberont de Bruxelles, les coûts de dépollution, d'abandon et de création de nouveaux captages.  Stop au silence complice de nos institutions depuis des années !

    Disons clairement au commissaire enquêteur nos attentes en matière d’eau pour notre territoire.


    Exprimez vos attentes en matière de gestion de la ressource en eau et envoyez votre lettre à :

    Mairie de Rémalard - A l’attention du président de la commission d’enquête, Monsieur Jean François Mariette - 61110 REMALARD


    Sinon Perche Avenir Environnement se propose de recueillir vos avis sur ce Blog via vos commentaires ou par mail à percheavenir@free.fr afin de les transmettre au commissaire enquêteur avant le 16 avril !


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