• sth02.jpgSuite au courrier adressé par Perche Avenir Environnement au Préfet de l’Orne (à l’époque) Michel Lafon, ce dernier avait répondu en disant :

    « Enfin je vous informe qu'en liaison avec le Service Départemental de l'Office Nationale de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), le suivi des éventuels arrières effets de cette pollution sur la vie piscicole et le milieu naturel fera l'objet d'une visite sur place d'ici quelques semaines ».

    Voir l'article...    Et les dégâts causés...

    Or, nous venons d’apprendre, que l'ONEMA n'aurait pas établi de procès verbal de pollution !

    Que sur la partie contaminée de la rivière, « il n’y a plus de poissons sauvages » signale Maurice Caudron président de la Gaule theilloise, "Association Agrée de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques" (AAPPMA).

    Rappelons que définit par la fédération de pêche, les associations de pêches locales « participent à la protection des milieux aquatiques, du patrimoine piscicole, luttent contre le braconnage, la pollution et la destruction des zones essentielles à la vie du poisson ».

    Où est le soutien des institutions.

     

    Second point, c'est encore une affaire classée sans suite au motif que « les investigations n’ont pas permis d’identifier le ou les auteurs des faits ». Pas vu pas pris, l’impunité allège les consciences !

     

     


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  • pesticides-mdrgf-org.jpgSelon le rapport « PESTICIDES ET SANTÉ » de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques :

    « En France, environ 90 % des 78 600 tonnes des substances actives vendues en 2008 l’ont été pour des usages agricoles et 10 % pour les usages non agricoles (entretien des infrastructures routières et ferroviaires, des espaces verts, des trottoirs, jardinage, traitement des locaux…). Malgré un tonnage des substances actives vendues en baisse significative ces dernières années, la France reste le premier pays consommateur de pesticides en Europe et le 4e au niveau mondial derrière les Etats-Unis, le Brésil et le Japon. » (Alors que dans l’Orne le conseil général cible les particuliers...)

    Cependant, la réduction de 50 % des pesticides est remise en cause !

    A l'opposé du plan Ecophyto 2018 et du Plan national santé environnement 2, le rapport conclut qu'une baisse de 50 % de l'utilisation de produits phytosanitaires, objectif fixé par le Grenelle, serait néfaste à l'agriculture française car "trop brutale''.

    Le député UMP Claude Gatignol et le sénateur UMP Jean-Claude Etienne dressent pourtant un constat édifiant : « Les pesticides et résidus de pesticides sont présents dans tous les compartiments de l’environnement ; l’exposition de la population générale est liée à de multiples facteurs : aliments, eau de consommation, air intérieur et extérieur, poussières dans les habitations. »

    Quelles voies pour réduire la dépendance aux pesticides ?

    Le rapport souligne : « Les techniques de production qui permettent d’utiliser moins de pesticides existent et sont connues mais sont peu mises en œuvre en France, en Europe et aux Etats-Unis. » ...

    Cancer et pesticides

    Ce rapport souligne par ailleurs les liens entre certaines formes de cancers ou de troubles neurologiques et l’exposition aux pesticides chez les agriculteurs, liens déjà connus. Il souligne également notre ignorance concernant l’exposition à ces produits de la population en général et la difficulté de son évaluation. « Pour France Nature Environnement, la seule voie raisonnable et responsable est la réduction drastique de l’utilisation des phytosanitaires, ce que ne préconise pas cette étude » explique Claudine Joly, membre du réseau agriculture de FNE.

    Nous attendons des pouvoirs publics des actions concrètes

    « Lancer un programme pluriannuel de biosurveillance de la population française », c’est une demande que FNE a revendiqué dans le cadre du Grenelle de l’environnement ; aujourd’hui c’est l’action 43 du Plan national santé environnement 2, adopté en Conseil des Ministres fin juin 2009.

    « Il est important que des moyens suffisants soient, dans les mois qui viennent, octroyés par l’Etat sur ce projet afin que l’étude qui va être menée par l’InVS débute rapidement et permette d’évaluer au mieux l’imprégnation de la population générale à divers polluants dont des phytosanitaires » précise José Cambou, chargée des questions santé-environnement à FNE.

     

     


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  • http://percheavenir.free.fr/images/solutions-locales.jpgProjeté à Nogent le Rotrou Jeudi 13 mai 2010 en présence de la réalisatrice Coline Serreau, le film « solutions locales pour un désordre global » a fait salle comble. Faute de place, 150 personnes n’ont pu obtenir un billet d’entrée.

    Au cours du débat qui a suivi, premières critiques pour la FNSEA, premier syndicat agricole de France, « qui pèsera de tout son poids pour que l’environnement ne soit pas une priorité » signale un agriculteur dans le public. L’environnement « ça commence à bien faire » de notre président de la République porterait il ses fruits ?

    En réponse Coline Serreau a signalé avoir « proposé à la FNSEA d’assister à une projection, mais on attend toujours la réponse ».

    Spéculations sur le foncier, rôle des femmes dans l’agriculture, rôle des AMAP, répartitions des aides, sensibilisation des lycéens, microbiologie des sols, séparations entre villes et champs, ont été évoqués au cours du débat.

    Au pessimisme ambiant relatif au rouleau compresseur de "l'agro chimico industrie", qui avec la complicité des "pouvoirs publics" risque d’aller plus vite que les alternatives, des propositions ont fait surface :

    « Il faut permettre à chaque paysan de se poser des questions »,

    « C’est à nous de faire de faire des réunion de travail sur l’agronomie dans Le Perche »,

    « On peut mener dans Le Perche, une grande ferme sans protéines importées du Brésil. Ca existe à côté de chez vous » insiste un agriculteur bio.

     

    Pas de solution politique pour une alternative… Et le pouvoir des consommateurs ?

    Le boycotte serait il la solution ?

    Coline Serreau en est persuadée, « ça a marché pour TOTAL et KitKat. Le boycotte est une des armes les plus fortes » !

    Preuve de l’efficacité des boycottes

    Via la publication d’une vidéo ci-dessous, Greenpeace dénonce l’entreprise Nestlé de détruire les forêts en Indonésie et de menacer les communautés locales ainsi que l’espèce des Orangs-Outangs pour les besoins de leur récolte, l’huile de palme, un ingrédient qui serait utilisé pour la fabrication des barres chocolatées Kit Kat notamment.

     

     

    Hier, lundi 17 mai, Nestlé a annoncé l’arrêt de ses approvisionnements en produits issus de la déforestation ! Le géant de l’agro-alimentaire a annoncé qu’il n’utiliserait plus de produits issus de la déforestation tropicale. Ce revirement fait suite à la campagne menée pendant deux mois par Greenpeace, dénonçant l’utilisation par Nestlé d’huile de palme issue de la déforestation dans des produits comme Kit Kat.

    Et pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, voici un petit aperçu de ce que dénonce Claude Bourguignon réputé pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols, et partie prenante dans le documentaire de Coline Serreau

     


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  • eau003.jpg

    En vue d'assurer la protection des captages d'eau destinée à l'alimentation des collectivités humaines, une procédure détermine autour du point de prélèvement :

    minusrouge.gif un périmètre de protection immédiate

    minusrouge.gif un périmètre de protection rapprochée

    minusrouge.gif et, le cas échéant, un périmètre de protection éloignée.

     

    Cependant, il est toujours autorisé d’épandre des pesticides à usage agricole dans le périmètre de protection rapprochée alors qu’il est interdit sur la voirie.

    Pour exemple, le captage de la Renardière (Dame Marie et Serigny) a fait l’objet d’une enquête publique à laquelle PAE a participé en consultant le dossier avant de remettre ses remarques par courrier au commissaire enquêteur :

     

    Compte tenu que dans le périmètre de protection rapproché sont autorisés « les épandages d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires sous réserve du code des bonnes pratiques agricoles », Perche Avenir Environnement (PAE) estime que les risques de pollutions sont maintenus.

     

    Le dossier évoquant le code des bonnes pratiques agricoles, son application est volontaire en dehors des zones vulnérables. Aussi, PAE demande au minimum, que soient appliquées les règles applicables aux zones vulnérables telles qu’elles sont décrites par la Chambre d’agriculture de l’Orne dans le quatrième programme d’actions de la directive nitrates.

     

    Surtout lorsque la synthèse de vulnérabilité du forage laisse apparaitre que l’environnement du captage est assez sensible à des risques d’atteintes de la ressource en eau potable. « Notamment du fait de la nature filtrante des sols proches de la Renardière, à l’amont du captage. De l’utilisation d’une grande partie de ces sols en labours ».

    Concernant la qualité des eaux brutes, les teneurs en nitrates comprises entre 35 mg et 50 mg et les traces d’atrazine et de déséthyl atrazine confirment la vulnérabilité de la ressource indiquée par la Direction Régionale de l’Environnement de Basse Normandie : « Pour les eaux souterraines, globalement l'évolution qualitative des eaux souterraines est préoccupante. Les teneurs en nitrates continuent de progresser : plus de 1 mg/l entre 1993 et 1998 sur 60% des points de captage suivis. La situation n'est guère plus favorable pour les pesticides, l'impact de la turbidité tend également à s'accroître…. De nombreux captages restent à protéger des sources de pollution ponctuelles, mais la qualité de la ressource en eau souterraines ne sera restaurée ou préservée que par un renforcement de la lutte contre les pollutions diffuses qui nécessitera encore de nombreuses années ».

     

     



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