• champ-cocuelicots

    En 2006, le communiqué de la Commission Européenne titrait « Enrayer la diminution de la biodiversité à l'horizon 2010 et au-delà ».

    Cliquez ici pour lire le communiqué complet.

     

    En juillet 2010, les députés de la commission de l'environnement tirent la sonnette d’alarme et « regrettent vivement que l'objectif, fixé par l'Union européenne, d'enrayer la perte de biodiversité avant 2010 n'ait pas été atteint, et estiment que l’incapacité à enrayer cette perte est inacceptable, non seulement du point de vue éthique, mais aussi sous l’angle écologique et économique ».

    La Commission évalue aujourd’hui l’impact de la perte de la biodiversité, à quelque 50 milliards d'euros par an.

    Un nouvel objectif étant fixé pour 2020, la Commission invite (en outre) le public, les administrations publiques, les entreprises et la société civile à se prononcer sur la prochaine stratégie Européenne.

    La consultation est disponible jusqu’au 22 octobre 2010 en français en cliquant sur le lien ci-dessous :

    http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=biodecline&lang=fr

     

     

     


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    En janvier 2007, Perche Avenir Environnement s’était déjà mobilisé pour l’abandon du projet qui menaçait notre environnement.

    À l’époque, PAE avait constitué un collectif de défense avec le soutien de l’AMAP, la Fédération Environnement d’Eure et Loir et de Maisons Paysannes de France et le soutien de la Fédération des Pêcheurs d’Eure et Loir.

    Les arguments mis en cause sont toujours d’actualité :

    Un accroissement important de la pollution des eaux par les nitrates et les antibiotiques !

    Un frein certain au développement durable du Perche notamment par le tourisme !

    Un cadre de vie déprécié! et tout cela, au mépris du principe de précaution et de la Charte Nationale de l’Environnement, donc de notre Constitution !

    Ce projet doit être abandonné ! Il y a déjà beaucoup trop d’élevages industriels dans les cantons de Nogent le Rotrou et d’ Authon au Perche.

     

    Dans un prochain article, PAE indiquera les actions que l’association compte mener.

    En attendant, n’hésitez pas à nous faire par de vos réflexions en les adressant à percheavenir@free.fr

     

    Karim Laanaya, conseiller régional du Centre, conseiller municipal de Nogent-le-Rotrou et Vice-président du Parc Naturel Régional du Perche, s’oppose également à ce projet :

    « Abandonné en 2007 grâce à la mobilisation d’associations, d’élus et de citoyens, le projet d’extension de la porcherie de La Galésière, à Vichères, refait surface.Dans les prochains jours, une nouvelle enquête publique sera lancée à Vichères, ainsi que dans les communes limitrophes concernées par ce projet (Trizay-Coutretôt-Saint-Serge, Champrond-en-Perchet, …).

    Il convient de rappeler qu’en 2007 les avis furent en majorité défavorables.
    La nouvelle version de ce projet d’extension de porcherie a été discutée lors de la dernière réunion du bureau du Parc naturel régional (PNR) du Perche, au mois de juillet.
    Le bureau du PNR a émis un avis majoritairement favorable à cette extension, portant atteinte aux objectifs fondamentaux d’un parc naturel, territoire remarquable à préserver.
    Comme en 2007, ce projet va à l’encontre du développement d’une agriculture durable et identitaire du Perche, principe pourtant inscrit dans la charte du PNR.
    Cette extension de porcherie industrielle, impliquant notamment des épandages massifs, nuira à la qualité du cadre de vie et de l’environnement.
    L’eau, la biodiversité et la santé humaine sont une nouvelle fois menacées par un type d’agriculture intensif et polluant ».

     


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    Initié par le foyer rural soutenu notamment par le programme européen Leader+, le conseil général, le Parc du Perche, et la communauté de communes du Val d’Huisne, le forum « alimentation – santé » se promet de titiller les papilles, les narines et pourquoi pas les neurones pour donner envie de voir autrement notre assiette. Si le menu principal de cette manifestation est programmé le week-end du 16 et 17 octobre, le forum s’inscrit dans la durée. En amont, la conférence du Professeur Henri Joyeux ainsi que des ateliers pour les jeunes et des stages pour les adultes s’articulent autour de ce noyau. « D’autres, notamment avec les familles vont suivre et prolongeront le forum. Et actuellement, avec l’association des petits débrouillards, les jeunes (en photo) réalisent une maquette autour de la digestion qui sera exposée et animée lors du forum » précisent les membres et partenaires du foyer rural.

    Cinq ateliers, une vingtaine d’expositions, plusieurs projections de films, une vingtaine de stands jeux, restauration, marché fermier vont mettre l’alimentation et la santé à toutes les sauces. Cuisine des plantes sauvages, les légumes oubliés et quelques bonnes dégustations, fabrication d’un lombricopost, lecture des étiquettes et décryptage des labels, la cuisine au moyen-âge, huiles essentielles et produits bio, faire des semences, manger trop ou trop peu, et encore bien d’autres thèmes vont être passés au crible.

    Au rythme de trois mini conférences par jour, plus une conférence débat le samedi sur « le bio à la cantine ? », diététicien, naturopathe, ingénieur agronome ou encore sage-femme évoqueront le bien manger, l’alimentation équilibrée, le jardin, le sport, la digestion et … la bonne santé !

     

    Perche Avenir Environnement est partenaire du forum « Alimentation – Santé ».

    Pour toutes informations envoyez un mail à foyer.saint.hilaire@orange.fr

     


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    Cet été, Perche Avenir Environnement a été à plusieurs reprises, alerté de la destruction de haies par arrachage ou à l’aide produits chimiques.

    Après la destruction massive de haies dans le Perche Eurélien, à Ceton un important linéaire de haies a été arraché par une personne qui ne pouvait ignorer le sens de ses actes, et donc le préjudice porté à l’environnement. Une pratique d’autant plus irresponsable puisque la commune a manifesté de nombreux efforts pour se trouver aujourd’hui dans le périmètre du Parc, et que renseignements pris auprès du maire Claude Barbier, les haies de la commune sont classées. Cette destruction constitue donc une violation flagrante et délibérée d’une disposition communale.

    Aux alentours de Boissy Maugis, sur les routes de Bizou, de Verrières, vers Saint Victor de Réno, des haies ont été détruites chimiquement (Photo ci-contre)

    Sans vouloir jeter l’opprobre sur l’ensemble de la profession agricole chargée de façonner nos paysages, il est grand temps pour certaines « brebis galeuses » de prendre en compte la dimension paysagère, ce qui n’est pas incompatible avec la dimension économique.

     

    Tout un arsenal pour protéger les haies existe, pour autant qu’il y ait une véritable volonté politique !

    fleche3.jpg 1 - Le décret no 2006-1643 du 20 décembre 2006 portant publication de la convention européenne du paysage, signée à Florence le 20 octobre 200. Il vise :

    a) à reconnaître juridiquement le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel, et fondement de leur identité ;

    b) à définir et à mettre en œuvre des politiques du paysage visant la protection, la gestion et l’aménagement des paysages par l’adoption des mesures particulières visées à l’article 6 ;

    c) à mettre en place des procédures de participation du public, des autorités locales et régionales, et desautres acteurs concernés par la conception et la réalisation des politiques du paysage entionnées à l’alinéa b ci-dessus ;

    d) à intégrer le paysage dans les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et dans les politiques culturelle, environnementale, agricole, sociale et économique, ainsi que dans les autres politiques pouvant avoir un effet direct ou indirect sur le paysage.

    fleche3.jpg 2 - La Fédération Nationale des Parcs Naturels régionaux qui mentionne :

    « Depuis le 2 juillet 2003, de nouvelles dispositions de la loi Urbanisme et Habitat permettent aux communes, même non dotées de documents d’urbanisme, de protéger certains éléments paysagers, tels les haies, arbres remarquables ou mares. Pour cela, la commune doit soumettre la liste des éléments qu’elle souhaite protéger à enquête publique, puis l’approuver en conseil municipal. Dès lors, tous les travaux sur les éléments protégés sont soumis à une autorisation, délivrée par le maire ou l’Etat.

    Pour encourager cette nouvelle disposition, le Parc naturel régional du Perche propose aux communes un inventaire du maillage bocager sur leur territoire, accompagné d’une analyse qui permet de sélectionner les éléments les plus intéressants en fonction des enjeux écologiques, paysagers ou de la prévention des risques (distance par rapport aux cours d’eau, visibilité de la haie, etc.) ».
    Exemple à Colonard Corubert : Document de transmission des connaissances : Carte communale de Colonard-Corubert -


    fleche3.jpg 3 -SAGE de l'Huisne :

    « Dans les communes non dotées d’un PLU, le conseil municipal peut, par délibération prise à l’issue d’une enquête publique, identifier et cartographier les éléments présentant un intérêt patrimonial, écologique ou paysager, qu’il souhaite préserver ».


    fleche3.jpg 4- Code de l’urbanisme : Article L130-1

    « Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements. Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements ».


    fleche3.jpg 5 -Code de l’Urbanisme : Article L442-2

    « Tous travaux ayant pour effet de détruire un élément de paysage identifié par un plan local d'urbanisme en application du 7° de l'article L. 123-1 et non soumis à un régime d'autorisation doivent faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers dans les conditions prévues par décret en Conseil d'Etat ».

     

     

     

     

     


     


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