• Selon L’Orne Magazine page 21 du n° 77 du dernier trimestre 2009, et sous la direction de publication du président du Conseil Général Alain Lambert : dans l’Orne, les particuliers cités en premier, font partie de la très grande majorité qui utilise des pesticides et des désherbants. L’activité agricole ne serait responsable que de la présence de nitrates dans les cours d’eau.

     

    1) « En 2007 et 2008, les fortes pluies ont vraisemblablement dilué les nitrates, réduisant leur présence dans les cours d’eau, sans témoigner d’une réduction de leur apport ».

    C’est bien connu, du fait de leur forme soluble, les nitrates des sols sont lessivés par l'eau de pluie. Sur les versants cultivés, les nitrates sont ainsi transférés par écoulement.

    On  "oublie" de mentionner les pesticides. Lors de l’application d’un pesticide, seule une partie de la quantité épandue atteint réellement la cible visée. Le reste du produit diffuse dans les différents compartiments de l’environnement : air, sol et eau. Les pesticides peuvent emprunter différentes voies de transfert pour parvenir au cours d’eau. La pollution par les pesticides affecte en priorité les eaux de surface puis les eaux souterraines.

    L’arrachage des haies, la non généralisation des bandes enherbées, le non respect de la zone de non traitement, facilitent ces transferts.

     

     

    2) « Les pesticides sont également présents partout, même en quantité infime. La très grande majorité émane des particuliers, des collectivités, des entreprises qui utilisent des pesticides et des désherbants souvent en surabondance ».

    Une nouvelle qui va particulièrement faire plaisir à tous les percherons qui ont choisi depuis longtemps d’utiliser des alternatives à la chimie !

    Une nouvelle qui fait bondir alors que Perche Avenir Environnement rappelle que l'urgence écologique est au cœur des préoccupations des français qui sont dans l'attente d'actes politiques concrets.

    Alors qu’annonce GEO Environnement « avec 110 000 tonnes de pesticides épandus en 2008 sur son territoire (dont 100 000 pour un usage agricole), la France demeure le principal consommateur de produits de synthèse en Europe. Selon une étude de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA), plus de la moitié des fruits, légumes et céréales français présente des traces de pesticides et 8% dépassent même le seuil maximal autorisé. Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, le gouvernement s’est pourtant engagé à diviser par deux l’usage de pesticides d’ici 2017 ».

    Et pour finir, selon l’INRA, « La France est le 3e consommateur mondial de pesticides (à plus de 90% pour l’agriculture) et le 1er utilisateur en Europe en volume total (34% des consommations de l’Europe des 15) ».

    Mais dans l’Orne et notamment dans Le Perche, les pesticides ne sont pas du fait d’une activité agricole. Cherchez l’erreur…

     

     

    3) « Il est désormais interdit d’utiliser des pesticides à moins de 5 mètres d’un cours d’eau et d’un fossé ».

    A vos appareils photos ! Et regardez bien les effets du roundup sur les talus orangés. Ca touche parfois la route !

    Et cerise sur le gâteau, les périmètres de protection des captages qui sont sensés améliorer la sécurité sanitaire en réduisant le risque de pollution, ne sont pas exempt de pesticides !

     

     

     

     


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  • Filière de citoyens responsables

    Un assainissement non collectif des eaux usées domestiques

     

    Vous cherchez une autre solution aux filières traditionnelles, fosse septique, épandage, filtre à sable ou autres ?

     

    Soirée d’information

    Vendredi 23 octobre à 20h30 à la Maison des Associations de Serigny - Á côté de Bellême (61) :

    Intervention de Dominique Leveque, du réseau Aquatiris, spécialisé dans l’assainissement des eaux usées domestiques par les plantes. http://www.aquatiris.fr/

     

    Présentation du collectif percheron des usagers de l’eau et de l’assainissement non collectif

     

    Organisé par l’association Mieux-Être

     

     

     

     

     

     

     


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  • Récupération d’eau de pluie : feu sur les "passagers clandestins !"

    par Marc Laimé, 5 octobre 2009

     

    La récupération individuelle des eaux pluviales, furieusement tendance, est une catastrophe pour les finances de Veolia-Suez-Saur, et des collectivités locales. Haro sur les doux rêveurs qui veulent « sauver la planète » mais niquent le bénéfice des susdits. Ca ne va pas se passer comme çà. Et de fait, le CIEau (officine de propagande des mêmes), et le MEEDDM vont faire déposer par M. Bruno Sido, rapporteur de la LEMA au Sénat, l’amendement qui tue du projet de loi Grenelle 2. Nous allons encore chagriner nos amis de la bande à toilettes sèches. Bon, c’est pas faute de vous avoir prévenus.

     

    ... Pour M. Jean-Pierre Rideau, de la Direction de l’eau et de la biodiversité du Meeddm (bien connu de nos services as « The Satese’s killer »), nous apprend le JDLE, « il existe un risque de " passagers clandestins" du service d’assainissement », c’est-à-dire des usagers non payants du service d’assainissement. Il est en effet difficile de contrôler en continu tous les réseaux d’eaux pluviales individuels....

     

    Voir la suite absolument succulente ici : http://www.eauxglacees.com/Recuperation-d-eau-de-pluie-feu

     

    A toutes fins utiles, voici l’objet de l’amendement :

    Cet amendement vise à prévoir une déclaration pour l'utilisation d'eau de pluie à des fins domestiques. Ceci permettra d'une part le contrôle des installations et, d'autre part, l'application de la taxe d'assainissement sur les rejets d'eaux usée.

     

     

     

     

     


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  • Le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche sera le premier territoire à exclure l'implantation d'OGM à des fins scientifiques ou commerciales, en application de la Loi du 25 juin 2008.

     

    On se prend à rêver ! Quand donc le Parc Naturel Régional du Perche prendra t’il une telle décision ?

     

    Au même titre que France Nature Environnement, PAE applaudit cette initiative et félicite tous les acteurs des Monts d'Ardèche, qui entendent ainsi préserver leur patrimoine rural et naturel

     

    OGM : les agriculteurs aussi disent non

    La Chambre d'Agriculture de l'Ardèche a en effet adopté à l'unanimité, lors de sa session plénière du 18 septembre 2009, une délibération contre la culture d'OGM sur le territoire du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche et pour l'inscription dans la future charte 2011-2023 du Parc de mesures d'exclusion vis-à-vis des OGM.

     

    Cette délibération permettra donc au Parc Naturel Régional d'inscrire dans sa deuxième Charte, les dispositions interdisant les cultures d’OGM sur son territoire qui couvre 180 000 ha. Ainsi, les Monts d'Ardèche pourront appliquer l'article L. 335-1 introduit par la loi du 25 juin 2008 sur les OGM dans le code de l'environnement, qui permet aux parcs nationaux et aux parcs naturels régionaux d'exclure effectivement ces cultures sur tout ou partie de leur territoire, sous réserve de l'accord des agriculteurs concernés.

     

    Frédéric Jacquemart, représentant de France Nature Environnement au Haut Conseil des Biotechnologies, apprécie cette première : « Les agriculteurs et les élus du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche ont compris tout l'intérêt pour leur territoire et leurs productions agricoles de se démarquer de la logique industrielle liée aux OGM. Nous espérons que leur volonté d'asseoir le développement des Monts d'Ardèche sur ses spécificités ainsi préservées, insufflera le même courage politique dans d'autres territoires. »

     

     

     

     


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