• Le congrès Apimondia a rassemblé 10 000 apiculteurs venus du monde entier. Partout l’inquiétude est grande, les abeilles sont en danger de disparition.

    L’abeille se meurt, et sur les ondes et notamment sur France Inter les débats sont allés bon train mais aucun expert ne se risque à nommer les pesticides comme responsables.

    Dans le Perche, même silence radio où à l’écomusée on a récemment fêté l’abeille en disant du bout des lèvres, « le public doit savoir que l’abeille est un témoin de la qualité de l’environnement, et souffre actuellement des problèmes de pollution. C’est alarmant ».

    A la question « pourquoi ? », qui revient dans tous les débats, la réponse est toujours la même : « c’est multifactoriel ».

    Pour de nombreux scientifiques, la disparition des abeilles s’explique par de multiples causes :

    - la dégradation générale de la biodiversité et donc de la ressource alimentaire disponible pour les abeilles ;

    - l’apparition de nouvelles pathologies et de nouveaux agresseurs liés
    aux échanges internationaux ;

    - l’utilisation d’abeilles hyperproductives mais plus fragiles ;

    - le rôle des pesticides répandus dans l’environnement ;

    - la mauvaise maîtrise technique des apiculteurs confrontés à ces nouvelles données.

     

    L’essentiel de la discussion tourne autour de la prépondérance de l’un ou de l’autre des facteurs.

     

    Claudine Joly, responsable du dossier pour France Nature Environnement (FNE), explique : «La disparition des abeilles et des pollinisateurs entraînerait une catastrophe écologique, économique et alimentaire que nul ne peut évaluer. Les données officielles prévoient une diminution de 35 % du tonnage mondial d’aliments végétaux (fruits, légumes, café…). Cette diminution, plus que préoccupante, ne sera pas la seule conséquence dramatique de la disparition des pollinisateurs.»

     

    Face à cette situation dramatique, Perche Avenir Environnement relaie FNE et demande de passer à l’action :

     

    - réduire les pratiques défavorables à la biodiversité (monoculture, désherbage, broyage, disparition des haies et des milieux épargnés du labour...), en milieu agricole et non agricole ;

    - mettre en application le plan écophyto 2018 pour restreindre considérablement l’usage des pesticides, et en particulier retirer ceux qui sont reconnus dangereux pour les abeilles tels que le Cruiser ;

    - recréer, sur chaque exploitation agricole, des espaces de biodiversité en quantité suffisante pour stopper la dégradation de la biodiversité.

    Il y a urgence à mettre en route la révolution verte promise lors du Grenelle de l’environnement. La préservation de la biodiversité est un enjeu aussi crucial que le changement climatique. Il serait temps de le comprendre et de réagir !

     

    Signez la pétition pour l’interdiction de l’insecticide Cruiser et la mise en œuvre immédiate du plan Ecophyto 2018 :

    http://www.fne.asso.fr/fr/actualites/petitions.html

     

    Jean Paul Picard

     

     

     

     


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  • Il y a quelques années, des riverains du centre d'enfouissement de Colonard Corubert remarquaient les allées et venues nocturnes de camions immatriculés dans un pays étranger.

    La Direction du CET à cette époque, interrogée, a répondu qu'on leur livrait du fuel la nuit pour des raisons pratiques.

    Que contenaient vraiment ces camions venus faire du tourisme "by night"?

    Aujourd’hui, la Police Judiciaire enquête. Rien ne filtre. Espérons que nous pourrons avoir accès à ses conclusions et qu'elles ne seront pas......ENTERREES.......

     Nicole Maroteaux

     

    Pour en savoir plus sur les installations de stockage anciennement appelées "centre d'enfouissement technique (CET)", le Plan Départemental d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PEDMA), ....  Cliquez ici

     

     

    Pour information : La journée portes ouvertes de l'installation de stockage de déchets non dangereux située à Colonard Corubert intialement prévue le samedi 26 septembre est reportée au :

    Samedi 10 octobre 2009 de 9h à 13h

    Contact information au 02 33 83 92 06.

     

     

     

     

     

     


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    Soirée Festive

    de Perche Avenir Environnement

    Organisée autour d’un

    Repas BIO

     

    Samedi 3 Octobre

    A partir de 19h30

     

    Salle des fêtes de Verrières

    Canton de Nocé

     

    20 € adultes

    16 € enfant moins de 15 ans

     

    Nombre de places limité

    Réservation acquise à réception du chèque à :

    Perche Avenir Environnement

    La Jumenterie

    61340 - Saint Jean de la Forêt

     

     

    Sur place, tombola, nombreux lots

     

     

     

     

     

     

     


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  • La télévision publique se préoccupe enfin des dangers des pesticides : cancers, maladies dégénératives, troubles de la fécondité et de la reproduction etc…

    Hier soir, un sujet là-dessus au JT de 20h de la 2.

     

    Il s'agissait d'appeler l'attention sur les multiples risques des pesticides pour la santé...des agriculteurs.

    Bien, car ces faits étaient niés par les médias (et bien d'autres de ceux qui nous gouvernent) il y a peu de temps encore !

    PAE en a l'expérience pour participer à des instances officielles dans le département !

     

    Mais c'est encore très insuffisant

    Rien n'a été dit dans ce sujet sur les risques pour les consommateurs d'eau, de fruits, de légumes, de céréales et leurs dérivés, ni sur ceux que subissent les citoyens en respirant les effluves des pesticides épandus parfois encore par avion, alors que la profession agricole s' était engagée à supprimer ce procédé lors du Grenelle de l'environnement !.

    On nous a bien montré un céréalier superbement harnaché pour se protéger lui-même des vapeurs nocives qu'il allait épandre joyeusement...mais sans évoquer le moins du monde ses voisins qui allaient en subir passivement et inconsciemment la pollution !

     

    Et le seul expert à qui la 2 a donné la parole fut, je vous le donne en mille, évidemment un représentant de l'UIPP (c'est à dire de l'industrie chimique fabriquant les pesticides), sans permettre un avis contradictoire d'un scientifique indépendant et/ou d'un représentant associatif comme France Nature Environnement ou le MDRGF.

    Messieurs de la Presse, il est temps de donner une information complète et objective aux citoyens !

    Jean Paul Picard.

     

     

    Pourtant les pesticides font partie des facteurs de risque des cancers de l'enfant !

    --> Source INSERM : http://www.u754.idf.inserm.fr/page.asp?page=1732

    --> Ou  voir rapport final du Haut Conseil de la Santé Publique sur « Évaluation du plan cancer » - Janvier 2009

    Concernant les cancers chez l’enfant, il y est notamment mentionné :

    Six projets de recherche pilotés par l’unité INSERM U754 sont actuellement en cours concernant les facteurs de risque de cancer chez l’enfant, dont le projet Geocap.

    Dans les pays occidentaux, un enfant sur 500 environ est atteint d'un cancer avant l'âge de 15 ans. Les quatre localisations les plus fréquentes sont les leucémies (environ 450 cas par an), les tumeurs cérébrales (environ 200 cas par an), les lymphomes (environ 180 cas par an) et les neuroblastomes (environ 120 cas par an).

    Chacun de ces diagnostics est hétérogène, et si plusieurs cancers peuvent partager le même facteur de risque, il est probable qu'il existe une grande hétérogénéité étiologique au sein de ces tumeurs. En dehors de très rares facteurs génétiques prédisposants, des expositions aux radiations ionisantes à forte dose et des chimiothérapies, pratiquement aucun facteur de risque n'a été établi.

    Parmi les facteurs de risque candidats, les expositions professionnelles des parents ont fait l'objet de nombreuses études. Les solvants organiques et les pesticides sont les facteurs le plus fréquemment mis en cause, en particulier dans les tumeurs cérébrales et les hémopathies malignes. Les facteurs infectieux sont l'une des pistes les plus sérieuses, notamment pour les hémopathies malignes qui sont dues, dans de nombreuses espèces animales, à des virus du groupe herpès ou à des rétrovirus.

    Des données épidémiologiques commencent à soutenir l'hypothèse infectieuse chez l'homme. L'augmentation du niveau d'hygiène, par le retard à la maturation du système immunitaire qu'elle pourrait induire, est également mise en cause dans les leucémies de l'enfant. Les données disponibles ne permettent pas d'éliminer un rôle des consommations de tabac et d'alcool de la mère pendant la grossesse ou de son alimentation. Les observations rapportées sur les caractéristiques périnatales, les antécédents de malformations ou les infections sont encore disparates.

     

     

     

     


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